Ce n’est pas le grand amour entre la Silicon Valley et Donald Trump. Durant la campagne, le candidat du parti républicain avait eu des mots durs contre Apple, accusée de ne pas faire produire plus de ses produits sur le sol américain. Il est de notoriété publique que la grande majorité des dirigeants des entreprises informatiques penchaient plutôt vers la candidate démocrate finalement battue, Hillary Clinton.
Histoire de « dresser des ponts » avec l’industrie US des technologies, une réunion va être organisée la semaine prochaine à New York. Les invitations ont été lancées par le staff de Donald Trump ; on ignore si Tim Cook sera de la partie, mais ce ne serait pas étonnant : le CEO d’Apple, qui n’a pas d’autre choix que de composer avec le président élu, lui avait passé un coup de fil peu après son élection (lire : Donald Trump tient à ses usines Apple aux États-Unis).
Pragmatisme aidant, et aussi parce Donald Trump a promis des réductions de taxes pour rapatrier aux États-Unis l’argent qui dort à l’étranger, ces grandes sociétés vont sans aucun doute finir par s’entendre avec la future administration de la Maison Blanche.
Donald Trump, dans son style si particulier, a également fait savoir sur Twitter que le groupe japonais Softbank allait investir 50 milliards de dollars aux États-Unis, ce qui créera 50 000 emplois. Trump a rencontré aujourd’hui Masayoshi Son, le PDG de SoftBank, qui aurait l’intention de fusionner Sprint — déjà en sa possession — avec T-Mobile, ce qu’avait refusé Barack Obama. SoftBank s’est également emparé d’ARM pour 32 milliards de dollars cet été.