Cela n’étonnera personne, les smartphones comme les tablettes sont de plus en plus adoptés par les Français, tandis que l’ordinateur stagne. L’édition 2016 du baromètre du numérique de l’ARCEP vient étayer ce constat par de nombreux chiffres.
93 % des Français de plus de 12 ans possèdent un téléphone mobile, dont 65 % un smartphone. La progression des ordiphones est toujours soutenue, puisque le taux d’équipement est supérieur de 7 points par rapport à l’année dernière. En seulement deux ans, la proportion d’utilisateurs 4G a été multipliée par trois sur l’ensemble des possesseurs de mobiles, mais reste minoritaire à 42 %.
40 % de la population a une tablette, contre 35 % l’année dernière. Le taux d’équipement en ordinateur regagne 2 points (82 %), mais de moins en moins de personnes en possèdent plusieurs (31 %), sans nul doute en raison de la démocratisation des appareils mobiles.
Fait intéressant, le multi-équipément le plus commun cette année est le trio ordinateur-smartphone-tablette (30 %, + 5 points). Il devance le double équipement ordinateur-smartphone (29 %, + 2 points). L’ARCEP ne précise malheureusement pas le taux de double équipement tablette-smartphone, alors qu’Apple (et Microsoft avant elle) fait de plus en plus de la tablette un remplaçant de l’ordinateur.
Avec l’explosion des smartphones, la proportion de personnes utilisant internet en mobilité progresse logiquement. C’est la navigation web qui est la plus courante (55 %), puis le téléchargement d’applications (48 %), la géolocalisation (42 %), le visionnage de vidéos (34 %) et les communications via les messageries internet.
Parmi les autres statistiques qui retiennent l’attention, le temps passé sur internet (18 heures par semaine en moyenne) est presque aussi important que celui passé devant la télévision (20 heures). C’est 5 heures de plus qu’en 2012 pour internet… et pareil pour la télévision. Autrement dit, la « consommation » d’internet ne s’est pas faite au détriment de la TV. 31 % des Français estiment d’ailleurs passer trop de temps sur la toile (pas de chiffre communiqué pour la culpabilité vis-à-vis de la télévision).
Vous pouvez consulter l’étude complète en PDF et toutes les données sont en libre accès.