La fonction Autopilot des véhicules Tesla est sous le feu de la critique depuis cet accident mortel survenu sur une route de Floride. L’affaire n’a pas encore révélé tous ses détails, on a ainsi appris que le conducteur roulait un peu trop vite, ce qui n’exonère pas pour le moment le système de « pilotage automatique » de la voiture.
Voici une histoire bien plus réjouissante pour le constructeur, et qui tombe à pic alors qu’il se retrouve au centre d’une enquête concernant cette technologie. Joshua Neally, un avocat habitant à Branson (Montana) a pu compter sur l’Autopilot de sa Model X réceptionnée une semaine auparavant – il s’agissait d’une question de vie ou de mort, puisque le conducteur a laissé sa voiture faire une partie du voyage vers les urgences alors qu’il était atteint d’une embolie pulmonaire au volant…
La Model X n’a pas pu l’emmener automatiquement vers l’hôpital, mais l’attaque a eu lieu sur la route qui le mène au bureau, là précisément où Neally active Autopilot. Une fois le véhicule parvenu à hauteur d’un établissement hospitalier, et malgré la douleur, l’avocat a pu reprendre la main sur le volant pour conduire jusqu’aux urgences. Tout va bien maintenant pour le conducteur qui a reçu les soins indispensables. Il adore sa voiture, et on le comprend.
Autopilot n’est pas un système de pilotage automatique comme peut l’être celui des Google Car par exemple. Au bout de quatre minutes, la voiture réclame du conducteur qu’il pose de nouveau les mains sur le volant, et si ce n’est pas le cas, le véhicule se gare tout seul sur le bas côté. Cette pensée est d’ailleurs un soulagement pour Neally : si jamais il avait été dans l’impossibilité de conduire, il aurait préféré que la voiture ne provoque pas d’accident sur l’autoroute.
Source : Merci à Jérémy