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Cinq ans après, on a ressorti le premier Chromebook

Nicolas Furno

lundi 27 juin 2016 à 15:22 • 106

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Il y a cinq ans, Google présentait le premier Chromebook, un ordinateur portable d’un nouveau genre. En partenariat avec Samsung, cet ordinateur de 12 pouces n’était vendu que 400 €, le même prix que les netbooks de l’époque qui ont totalement disparu. À l’époque, nous n’avions pas été tendres avec ce Series 5, handicapé par les premières versions de Chrome OS : le système de Google n’était pas encore au point, il ne permettait pas de faire grand-chose et plus rien du tout quand on perdait la connexion.

Mais contrairement aux netbooks qui ont totalement disparu des radars de la nouvelle technologie, les Chromebook sont encore là. Plus fort encore, ils se portent de mieux en mieux, au point de gêner Apple dans les écoles, un domaine où le constructeur était traditionnellement puissant. À l’automne, ces ordinateurs pas chers devraient même être encore plus intéressants avec l’ajout des applications Android. En attendant de pouvoir essayer le catalogue d’applications mobiles, j’ai sorti de son placard l’antique Samsung Series 5 pour tenter de voir ce qu’il valait aujourd’hui.

Un coup de chiffon pour le dépoussiérer, le temps de fouiller à nouveau les tiroirs pour retrouver son adaptateur secteur, je branche, j’allume… et dix secondes plus tard, l’écran s’éclaire. Au départ, l’ordinateur me signale un problème, je rallume et pas beaucoup plus tard, Chrome OS démarre cette fois normalement. Je me connecte avec mon compte Google, j’attends à peine et j’ai un Chromebook prêt à l’emploi !

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais j’espérais bien quand même au moins pouvoir l’allumer et retrouver un Chrome OS équivalent à celui que l’on avait à l’époque. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que ce vieux Chromebook n’était pas du tout dépassé : non seulement il fonctionnait encore très bien, mais Google n’a laissé aucune machine derrière. Le temps de télécharger et installer la mise à jour, et j’avais la toute dernière version de Chrome OS. Et toutes ses fonctions, comme la possibilité d’activer “OK Google” pour les recherches vocales, ou encore d’activer un mode fenêtré, plus pratique pour du multitâche. Tentez de rallumer un iPad de première génération pour voir la différence…

[MàJ 27/06/2016 21h07] : malheureusement, notre vieux Chromebook ne va pas être mis à jour bien longtemps… Dès le mois prochain, Google devrait arrêter de lui fournir les nouveautés. Snif.

Chromebook à jour, avec plusieurs fenêtres, ce qui n’était pas possible au départ. — Cliquer pour agrandir
Chromebook à jour, avec plusieurs fenêtres, ce qui n’était pas possible au départ. — Cliquer pour agrandir

En 2011, le Series 5 était un ordinateur relativement bien doté pour Chrome OS, mais cet appareil n’a jamais été rapide. Son processeur Intel Atom à deux cœurs et ses 2 Go de RAM suffisaient alors, mais aujourd’hui, on sent bien qu’il n’est plus à la hauteur. C’est une machine qui fonctionne encore étonnamment bien quand on pense qu’on l’a achetée 400 € il y a cinq ans, mais au quotidien, les ralentissements permanents sont vite pénibles. Sans parler des saccades quand on fait défiler n’importe quelle page un petit peu lourde… et ce n’est pas ce qui manque aujourd’hui. Aucun problème pour lire un article sur Wikipédia par exemple, en revanche la plupart des sites d’actualité modernes, qui exploitent souvent la puce graphique, laisseront l’ordinateur sur le bord de la route.

Et puis le plus gros défaut que l’on soulevait dans notre test, à savoir un écran de très mauvaise qualité, ne s’est pas arrangé avec l’âge. La dalle TN de 1 200 x 800 pixels choisie par Samsung est encore plus désagréable pour nos yeux habitués au Retina. Sans compter que c’est difficile de travailler confortablement avec une telle définition. En revanche, le clavier et le trackpad sont assez agréables et sans être au niveau d’Apple, cela va de soi, ils sont tout à fait corrects au tarif demandé.

Au départ, c’est surtout la curiosité qui m’a poussé à rouvrir ce Chromebook, pour voir s’il fonctionnait encore. Mais je me suis pris au jeu et j’ai (re)découvert que Chrome OS avait quelques solides arguments à faire valoir. La rapidité est sans conteste le plus gros : même sur cette machine dépassée, le système se charge en une dizaine de secondes et l’interface est réactive. Par ailleurs, tout stocker dans le cloud peut être pénible quand on perd la connexion – même si Google a fait de gros progrès sur ce point –, mais quel confort quand ça marche !

Je peux prendre n’importe quel Chromebook, je saisis mes identifiants et je retrouve presque instantanément tous mes réglages, mes favoris et même mes applications. Avec OS X et même avec iOS, on est encore loin d’une telle simplicité et rapidité. Certes, on ne lance qu’un navigateur, me direz-vous. Mais et alors ? L’important, c’est ce que l’on fait de l’appareil et de nos jours, on en fait beaucoup dans le navigateur…

Soyons honnêtes, le plus gros argument en faveur des Chromebook, c’est certainement leur tarif. Les modèles plus chers, comme le Pixel de Google, atteignent le prix d’un Mac, mais le panier moyen tourne autour de 200 à 300 €. À ce prix-là, on n’a pas un ordinateur très bien conçu, il ne faut pas se leurrer, mais les fabricants font de plus en plus d’efforts. Et l’avantage avec Chrome OS, c’est que les besoins sur le plan matériel sont très modestes : n’importe quel processeur Intel fera bien l’affaire, par exemple.

Pour en avoir le cœur net, nous avons commandé un nouveau Chromebook. Après moult hésitations, nous avons choisi le Toshiba CB30-B–104, un modèle de 13 pouces qui a la particularité, encore rare aujourd’hui, de proposer un écran IPS et Full HD (1 920 x 1 080 pixels) de bien meilleure qualité. Il est également équipé d’un processeur Intel Celeron, de 4 Go de RAM et d’un SSD de 16 Go, le tout pour 300 € environ.

Pourrais-je utiliser un Chromebook après des années passées sur OS X ? Mon idée n’est pas de remplacer totalement mon Mac, cela n’aurait pas de sens, mais d’utiliser Chrome OS en complément, en guise de machine à écrire un petit peu sophistiquée en quelque sorte. C’est sur le Chromebook de Toshiba que cet article a été entièrement rédigé, non sans difficulté, mais il faut bien s’ajuster à la nouveauté… On verra dans les prochains jours si c’est une solution viable !

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