Steve Jobs fait-il encore vendre ? Le film de Danny Boyle, adapté par Aaron Sorkin sur la base de la biographie de Walter Isaacson, n'a pas attiré les foules dans les salles américaines. Le long métrage, porté par des têtes d'affiche comme Michael Fassbender et Kate Winslet, est sorti ce vendredi dans une combinaison de 2 443 salles, après un lancement limité le 9 octobre.
Le box office ne s'est pas affolé outre mesure pour le film. En un week-end, il a engrangé 7,3 millions de dollars, un peu plus que les 6,7 millions du précédent film sur le sujet avec Ashton Kutcher, qui n'avait pas bénéficié de la même promo. Il est encore trop tôt pour le dire (ce d'autant que le métrage n'est pas encore sorti en Europe), mais la production s'inquiète déjà de savoir si le budget du film (30 millions) et les coûts marketing seront épongés par les ventes de tickets.
Le film a généré un peu moins de 10 millions de dollars jusqu'à présent, et il était parti sur de bien meilleures bases : lors du week-end du 9 octobre, les recettes des quatre salles de New York et de Los Angeles ayant diffusé le film en avant première s'étaient alors montées à 521 000 $, soit 130 236 $ de moyenne par cinéma. On parlait alors du meilleur démarrage de l'année pour un film.
Toutefois, on ne perd pas espoir du côté d'Universal, qui a produit le film. À New York et San Francisco, les scores sont bien meilleurs et la prestation de Michael Fassbender pourrait l'emporter jusqu'aux Oscars : de quoi générer du buzz pour attirer de nouveaux spectateurs dans les salles.