À l'heure où on s'interroge sur l'opportunité de troquer les processeurs Intel par des ARM sur les Mac, Google joue la carte agnostique pour ses Chromebooks. Les ordinateurs portables d'entrée de gamme peuvent fonctionner avec des puces Intel, des processeurs Exynos (ARM) de Samsung, et depuis ce lundi, avec le Tegra K1 de Nvidia. Acer a en effet lancé un nouveau Chromebook 13 motorisé par le processeur quatre cœurs du fondeur, qui permet à l'ordinateur de se passer d'un ventilateur tout en améliorant son autonomie (de 11 à 13 heures suivant la résolution de l'écran, deux modèles étant proposés).
Ce Chromebook est proposé à 279$ (1 366 x 768, 16 Go SSD, 2 Go de RAM) et 379$ (1 920 x 1 080, 32 Go SSD, 4 Go de RAM). Ces modèles seront disponibles à la rentrée aux États-Unis, puis quelques semaines plus tard en Europe.
Plus globalement, le marché du Chromebook est en pleine forme — pas vraiment au niveau du grand public, plutôt dans le milieu de l'éducation aux États-Unis. Un million de ces ordinateurs ont été vendus durant le second trimestre, mais Gartner prévient que le Chromebook restera un marché de niche malgré une croissance continue. Pour 2014, 5,2 millions d'unités devraient ainsi trouver preneur, soit 79% de plus qu'en 2013. En 2017, ce chiffre pourrait tourner autour de 14,4 millions. Pour donner un ordre d'idée, 308 millions de PC et 256 millions de tablettes devraient être vendus cette année.
Samsung et Acer se sont taillés la part du lion en 2013, avec 64,9% du marché pour le premier, et 21,4% pour le second. En volume, cela ne représente toutefois que 1,7 million d'unités pour Samsung.