« J'aimerais en finir avec ces rumeurs autour de Microsoft, parce que je n'ai pas l'intention de faire autre chose que de servir Ford » : Alan Mulally ne prendra donc pas la suite de Steve Ballmer à la tête de Microsoft. Une nouvelle reçue avec une certaine déception par les marchés tant Mulally, qui a replacé Boeing face à Airbus avant de remettre Ford sur les rails, semblait être l'homme de la situation.
Microsoft continue donc de se chercher un nouveau CEO — ou plutôt, Bill Gates continue de chercher un nouveau CEO pour la société qu'il a co-fondée. Selon Re/code, le multi-milliardaire est si impliqué (mais pas au point de reprendre lui-même les rênes) que l'encombrement de son emploi du temps au mois de janvier retarde le processus.
Satya Nadella, vice-président en charge de la division cloud et entreprise, s'impose comme un candidat crédible à une promotion interne. Si Stephen Elop, en provenance de Nokia, semble avoir grillé ses cartouches, Tony Bates, qui a vendu Skype à Microsoft, serait encore dans la course.
Des ressources internes d'autant plus importantes que la liste des prétendants venus de l'extérieur raccourcit de jour en jour. À ce stade, seuls Patrick Gelsinger et Paul Maritz, respectivement actuel et ancien CEOs de VMWare, feraient encore figure de sérieux prétendants.