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Test de l'adaptateur USB-C WP-UT5 : l'Ethernet à 5 Gb/s devient enfin une option viable

Pierre Dandumont

dimanche 05 janvier à 11:48

Matériel

L'Ethernet à 1 Gb/s, présent dans les Mac depuis une vingtaine d'années maintenant, devient un goulet d'étranglement : les connexions à Internet peuvent dépasser largement le gigabit et même le Wi-Fi atteint des débits nettement plus élevés. Mais chez les particuliers, un petit problème se pose pour en profiter : l'Ethernet à 10 Gb/s demande de gros investissements et l'Ethernet à 2,5 Gb/s, s'il se démocratise, n'offre pas un gain faramineux. Il existe pourtant un entre-deux qui commence enfin à se populariser : l'Ethernet à 5 Gb/s, ou 5GBASE-T.

Notre adaptateur Ethernet à 5 Gb/s. Image MacGeneration.

La technologie n'est pas nouvelle, elle a été standardisée en même temps que l'Ethernet à 2,5 Gb/s en 2016, mais elle était jusqu'à maintenant mal placée du point de vue tarifaire. Les adaptateurs USB vers Ethernet 2,5 Gb/s se trouvent depuis un moment sous les 30 €, alors que les rares modèles compatibles 5 Gb/s, eux, dépassaient les 100 €. Un prix élevé, couplé à un problème technique un peu ridicule : les périphériques USB basés sur la puce AQC111U (Aquantia) étaient limités à l'USB à 5 Gb/s, ce qui donnait en pratique des débits de l'ordre de 3,5 Gb/s, une valeur bien trop faible pour justifier la différence de prix1. Mais heureusement, Realtek est arrivé avec la puce RTL8157.

L'adaptateur de chez wisdPI

Les puces produites par la société Realtek sont employées par de nombreux fabricants. La RTL8156 équipe la majorité des adaptateurs USB vers Ethernet 2,5 Gb/s du marché et la RTL8157 devrait prendre sa suite. Actuellement, les adaptateurs sont encore rares, mais nous avons pu tester le WP-UT5 de wisdPI. Il se trouve pour le moment chez le fabricant pour une quarantaine de dollars (48 $ avec les frais de port, soit 46 € environ), tout comme sur Amazon aux États-Unis. Il n’est pas encore directement vendu dans nos contrées, où il devrait être proposé aux alentours de 40 €, un surcoût assez faible par rapport aux variantes à 2,5 Gb/s. Nous pouvons aussi supposer que d'autres constructeurs se lanceront dans la course assez rapidement, avec la même puce.

D'un côté, une prise Ethernet classique. Image MacGeneration.

L'adaptateur mesure 82 x 28 x 15 mm et intègre d'un côté une prise Ethernet (RJ45) et de l'autre une prise USB-C femelle. Le fabricant livre deux câbles de 15 cm dans la boîte, ce qui est à noter : un USB-C vers USB-C et un USB-C vers USB-A. La puce RTL8157 corrige les deux soucis de la mouture d'Aquantia : les pilotes et l'interface. Sous macOS et iOS, l'adaptateur fonctionne nativement, sans rien installer. Pour les amateurs de Windows, les pilotes de Realtek sont disponibles, mais la version pour Windows 10 est instable et le fabricant conseille Windows 11. L'adaptateur est aussi utilisable sous GNU/Linux et avec certains NAS.

De la musique pour oscilloscope, sur disquette pour votre Mac

Greg Onizuka

vendredi 03 janvier à 21:30

Ailleurs

Si la musique a toujours existé sur de nombreux formats, certains omniprésents comme le CD, le vinyle ou la bonne vieille cassette audio, d’autres plus rares comme le DAT ou la DCC, il existe certains extravagants qui arrivent toujours à nous étonner. C’est le cas ici, avec des musiques dont la fréquence et le rythme produisent des images... sur un oscilloscope.

De la musique sur oscilloscope... oui madame. Capture MacGeneration.

Il est relativement simple de comprendre qu’une musique étant constituée de différents sons, chacun correspondant à une fréquence différente, le branchement d’un oscilloscope sur une sortie audio permet de « visionner » le son, tel qu’on le ferait pour n’importe quel signal électrique.

Mais comme le montre le youtubeur Techmoan, certains petits malins se sont rendu compte qu’ils pouvaient, en utilisant des sons particuliers, former des images sur l’écran des oscilloscopes, et ainsi créer des musiques contenant en elles-mêmes un clip animé.

Mais me direz-vous, quel rapport avec Apple ? Non, la firme de Cupertino n’a pas décidé de marcher sur les platebandes de Tektronix. Mais « OscilliscopeMusic » (oui, ils ont eu moins d’idées pour le nom) a non seulement le bon goût de sortir son EP sous forme de fichiers compatibles Mac, donnant à la fois le son et l’image par le biais d’un petit logiciel de lecture, mais en plus leurs créations une fois au bon format sont assez compactes pour tenir sur une disquette 3,5” !

Pour ne rien gâcher, le groupe vous donne le choix, soit de commander la-dite disquette pour 40 €, soit de télécharger l’album officiellement pour 10 €, ou pour découvrir leurs créations, vous pouvez aussi regarder la vidéo de l’EP complet avec ses animations sur YouTube.

Aperçu de Horse, un navigateur web avec de bonnes idées pour les recherches (et un cheval)

Nicolas Furno

vendredi 03 janvier à 17:30

Logiciels

Horse (abonnement ou payant) est un navigateur web alternatif, un de plus sur une liste qui ne cesse de s’allonger. Celui-ci est basé sur Chromium, les fondations open-source de Google, et il se distingue tout d’abord par… les chevaux bien entendu ! Ses deux concepteurs sont manifestement fans de l’animal qui est partout : c’est le nom de l’app, c’est aussi son icône et il y a même un cheval qui réagit aux mouvements de la souris quand on l’ouvre pour la première fois. C’est pour le moins original, un peu exagéré à mon goût, mais cela reste heureusement discret dès que l’on commence à utiliser l’app.

Vous avez intérêt à aimer les chevaux pour apprécier Horse. Image MacGeneration.

Un cheval ne suffirait certainement pas à différencier Horse au milieu de l’océan de navigateurs web basés sur Chromium. L’app se distingue véritablement par un concept central : il n’y a aucun onglet au sens traditionnel ici, les pages web s’ouvrent dans une barre latérale placée sur la gauche et elles forment des « Trails » (sentiers). Au-delà de la métaphore équine, c’est une manière très originale de concevoir la navigation sur internet. Chaque page web ouverte dans le navigateur est mémorisée, comme l’historique de tous les concurrents, et surtout placée directement sous la page d’origine, …

Darktable passe la cinquième pour mieux développer vos photos

Anthony Nelzin-Santos

vendredi 03 janvier à 14:30

Logiciels

À tant parler de Lightroom, Capture One et Photomator, on oublierait presque l’existence de Darktable. L’application open source de catalogage et de développement de photographies numériques poursuit pourtant sa route avec une cinquième version intégrant des styles pour plus de 500 appareils supplémentaires. Darktable pourra maintenant produire des clichés pratiquement identiques aux fichiers JPEG générés sur l’appareil en deux clics.

Image Darktable.

Une application multiplateforme développée par une poignée de volontaires ne sera jamais aussi rapide qu’une application optimisée pour une plateforme spécifique par une armée de spécialistes, mais Darktable multiplie les petites améliorations qui font les grands progrès. Le nouvel écran de démarrage donne l’impression que l’application se lance plus rapidement qu’elle ne le fait réellement et les opérations de traitement en masse ne bloquent plus l’interface.

La liste des nouveautés regorge de petits détails améliorant subtilement la fluidité et la manipulation de l’application. Darktable 5 prend en charge les derniers boitiers de Leica, Nikon et Fujifilm, ainsi que les fichiers HEIF compressés en AVC avec une extension .avci et les fichiers JPEG 2000 dans un conteneur HEIF avec une extension .hej2.

Un temps menacée, la version macOS est bien de la partie. Le développement semble être reparti sur de bonnes bases et des oublis aussi évidents que le raccourci ⌘, pour ouvrir les réglages seront bientôt de l’histoire ancienne. L’application, gratuite, est disponible en français.

AquaUI permet de créer des apps macOS avec une interface inspirée par Aqua

Nicolas Furno

vendredi 03 janvier à 12:30

Logiciels

AquaUI est une bibliothèque (library) destinée aux développeurs d’apps pour macOS. Comme son nom le suggère bien, son objectif est de créer des apps dans l’esprit d’Aqua, l’interface originale de Mac OS X. Il ne s’agit pas de reproduire au pixel près l’interface des Mac des années 2000, mais plutôt de proposer une variante moderne, comme si Aqua était resté le thème des ordinateurs pommés et avait évolué au fil des années. Le résultat semble assez proche, en tout cas dans l’esprit, des interfaces qui étaient la norme il y a une vingtaine d’années.

Une démo du résultat que l’on peut obtenir avec AquaUI. Vidéo Jon Sterling.

Cette library peut être ajoutée à n’importe quel projet Xcode en récupérant son code source distribué sur GitHub. Le code est intégralement en Swift et il doit s’adapter à la fois aux apps codées en SwiftUI (le nouveau framework d’interface d’Apple) et celles an AppKit (le framework historique de macOS), même s’il reste du travail pour une prise en charge aussi parfaite des deux côtés. Le projet étant open-source, tout le monde est invité à contribuer pour améliorer le code et aussi proposer des évolutions stylistiques de cette relecture. Autre possibilité pour participer, financer le travail de développement en faisant un don sur Ko-fi.

Son créateur, Jon Sterling, a opté pour une licence MIT très permissive. Tous les développeurs qui le souhaitent peuvent utiliser le code sans restriction, y compris dans des projets commerciaux comme des apps vendues aux utilisateurs. Pour l’heure, aucune app n’utilise AquaUI, mais cela pourrait ainsi venir pour une touche de nostalgie.