Ouvrir le menu principal

MacGeneration

Recherche

Actualités

Windows, Linux : Parallels peut enfin émuler des systèmes x86, mais c’est très limité

Félix Cattafesta

mercredi 15 janvier à 15:00

Logiciels

S’il est possible de virtualiser Windows 11 sur Mac M1 depuis longtemps, la manœuvre reste restreinte à la version ARM du système : une limitation assez gênante tant de nombreuses apps demandent encore un processeur x86 (AMD ou Intel) pour fonctionner correctement. Parallels fait un pas dans la bonne direction et vient d’annoncer une nouvelle version de son logiciel de virtualisation. Il prend désormais en charge certains systèmes d'exploitation x86 grâce à un « moteur d'émulation propriétaire ».

Image Parallels

Le chef de produit Mikhail Ushakov précise qu’il s’agit plus d’une bêta qu’autre chose, avec de nombreuses limitations. « Les performances sont lentes, vraiment lentes », indique-t-il. Le temps de démarrage de Windows est d’environ 2 à 7 minutes en fonction du matériel, et le temps d’installation particulièrement long. Une fois en place, le système n’est pas très réactif. Parallels recommande d’ailleurs d’utiliser les applications une par une et de fermer celles qui ne sont pas sollicitées.

Seuls les systèmes d'exploitation 64 bits sont pris en charge, mais il reste possible d’installer des applications 32 bits. Les ports USB ne sont pas détectés pour le moment, ce qui empêche de connecter des périphériques externes à sa machine virtuelle. Enfin, l’hyperviseur Parallels ne peut pas être utilisé : toutes les VM seront démarrées via celui d’Apple. La liste des limitations complètes est disponible à ce lien, où on peut par exemple voir qu’il n’y a pas de son et qu’il n’est pas possible d’assigner plus de 8 Go de RAM.

La nouveauté est compatible avec certaines versions 64 bits de Windows 10, Windows 11 et Windows Server 2019 et 2022. La dernière grosse version en date Windows 11 24H2 n’est pas prise en charge, mais on pourra se consoler avec différentes versions x86 de Linux (Ubuntu, Kubuntu, Lubuntu, Debian…). C’est donc plutôt limité, mais cela pourra servir dans certains contextes d’ici à quelques mises à jour, comme pour lancer facilement de vieux programmes spécifiques.

Apple Intelligence sur Windows. Image Parallels

La mise à jour de Parallels apporte quelques autres nouveautés. Les outils de réécriture apparaissent désormais directement dans le menu de clic droit sur certaines apps Windows (Word, Powerpoint…). Il n’est plus nécessaire de configurer l’heure et la date lors de la création d’une machine virtuelle macOS grâce à une synchronisation automatique de l'heure et du fuseau horaire. Parallels Desktop est disponible en essai gratuit de 14 jours, avec une licence facturée 130 €.

Apple adopte UALink pour accélérer ses centres de données consacrés à l’intelligence artificielle

Anthony Nelzin-Santos

mercredi 15 janvier à 13:30

AAPL

Le consortium Ultra Accelerator Link annonce la nomination de trois nouveaux membres à son conseil d’administration : Alibaba, Synopsys, mais aussi et surtout Apple. La firme de Cupertino adopte ainsi la norme de référence pour l’interconnexion à grande vitesse et basse latence des circuits de calcul dédiés à l’intelligence artificielle. Alors que Nvidia fait cavalier seul avec sa technologie NVLink, toute l’industrie est maintenant en ordre de bataille derrière UALink.

Image UALink.

UALink vise à résoudre le problème de la communication au sein des pods qui forment les clusters de calcul des immenses centres de données hyperscalaires. Les liens UALink pourront connecter jusqu’à 1 024 accélérateurs avec un débit de 200 Gbit/s par ligne. Alors que NVLink se concentre naturellement sur les cartes graphiques de Nvidia, UALink prend aussi en charge les TPU, les FGPA et les autres circuits d’accélération.

Autrement dit : cette technologie permettra de traiter des armoires renfermant des centaines de puces comme une seule unité de calcul possédant autant de processeurs et d’accélérateurs pour entrainer des modèles de machine learning avec des quantités astronomiques de mémoire. Fondé en octobre 2024 par AMD, Astera Labs, AWS, Cisco, Google, HPE, Intel, Meta et Microsoft, le consortium UALink compte maintenant 65 membres dans tous les domaines de l’industrie.

« UALink promet de relever le défi de la connectivité et d’offrir de nouvelles occasions d’étendre les capacités de l’intelligence artificielle », déclare la directrice de l’architecture des plateformes Becky Loop, qui représentera Apple auprès du consortium. Les spécifications de la première version de la norme devraient être présentées avant la fin du trimestre.

Le succès renouvelé d’Interop, la compétition amicale pour améliorer Safari, Chrome et Firefox

Anthony Nelzin-Santos

mercredi 15 janvier à 11:15

Logiciels

Le succès du projet Interop ne se dément pas. À l’issue de la troisième année de leur compétition amicale pour « améliorer l’interopérabilité » des navigateurs web, Apple, Google, Microsoft et Mozilla ont rempli 95 % de leurs objectifs. « Atteindre 95 % d’interopérabilité est un résultat incroyable », se félicite Jen Simmons, “évangéliste” pour Safari et WebKit, « jamais le projet Interop n’était allé aussi loin ».

La progression du projet Interop pendant l’année 2024. Image Apple.

« Le projet Interop est devenu l’un des principaux lieux de rencontre des éditeurs de navigateurs », pour reprendre les mots de la fondation Mozilla, où ils s’efforcent « d’identifier et d’améliorer les domaines clés où les différences d’implémentation entre les navigateurs ont des conséquences sur les utilisateurs et les développeurs web. » En 2023, il avait permis d’identifier 26 domaines problématiques et d’en résoudre une vingtaine, notamment la prise en charge de l’espace colorimétrique P3, de la pseudo-classe :has(), de la spécification CSS Subgrid, ou encore l’alignement des implémentations de border-image.

En 2024, première année où Microsoft Edge était traité comme un navigateur à part entière, les éditeurs avaient arrêté une liste de seize points de discorde. Chrome, Edge, Firefox et Safari avaient commencé l’année avec 46 % d’interopérabilité dans ces domaines. Avec l’aide des consultants en accessibilité de Bocoup et des ingénieurs spécialisés d’Igalia, les navigateurs ont convergé pour atteindre 95 % d’interopérabilité en décembre. Un succès incontestable, puisque le projet Interop atteignait généralement 83 à 87 % d’interopérabilité.

Alors que les variations entre les navigateurs pouvaient être fortes, ils ont cette fois terminé dans un mouchoir de poche, Chrome 131, Edge 131, Firefox 133 et Safari 18.2 atteignant 97 à 98 % des objectifs fixés au début de l’année. Les versions expérimentales, comme la Safari Technology Preview 211 qui vient d’être publiée, atteignent même 99 %. Le fonctionnement des URL, l’accessibilité, le comportement de la propriété font-size-adjust, la gestion des évènements au clavier et à la souris ou encore les nouvelles possibilités d’imbrication CSS profitent de ces progrès.

Sans surprise donc, le projet Interop sera reconduit en 2025.

Promo : 25 % de réduction sur les chargeurs Nexode RobotGaN d'Ugreen

Christophe Laporte

mercredi 15 janvier à 10:30

Matériel

Ugreen met ses chargeurs Nexode RobotGaN en promotion. Le modèle 100 Watts, qui comprend trois ports USB-C et un port USB classique, est proposé ce jour au prix de 52,49 €, soit une réduction de 17,50 € sur son prix habituel L’intérêt de ces modèles, ce sont leurs mosaïques de diodes SMD, qui vous informe du mode du fonctionnement du chargeur (charge rapide, sans connexion, charge complète…).

D’après le fabricant, ce modèle grâce à la charge rapide permet en 30 minutes de charger à 43 % un MacBook Pro 16” et à 60 % un iPhone 15 Pro.

Mini-test du chargeur Ugreen Nexode RobotGaN  : pour charger son iPhone en toute mignonitude

Mini-test du chargeur Ugreen Nexode RobotGaN : pour charger son iPhone en toute mignonitude

Son petit frère, qui monte à 65 Watts et offre deux ports USB-C et un port USB, est également en promotion. Vous pouvez appliquer un code coupon de 25 % lors de la commande. L’appareil vous sera alors proposé au prix de 38 € au lieu de 46 €.

Ce code coupon est également valable jusqu’au 19 janvier sur l’achat d’un chargeur Ugreen, plus classique sous la forme, mais aux caractéristiques techniques similaires. Là aussi, il vous en coutera 38 euros au lieu de 46 €. La réduction ne sera affichée qu’au moment de finaliser la commande.

ChatGPT devient (aussi) un gestionnaire de tâches

Nicolas Furno

mercredi 15 janvier à 08:15

Logiciels

ChatGPT, l’assistant construit sur un grand modèle de langage d’OpenAI, ajoute une nouvelle corde à son arc en devenant un gestionnaire de tâches. Une nouvelle fonctionnalité, en bêta et réservée aux abonnés payants pour le moment, permet de lui demander de vous rappeler de faire quelque chose à un moment donné, voire de demander un rappel récurrent, et le service vous enverra une notification sous iOS, Android, macOS ou encore via le navigateur à l’heure dite. Par rapport à une app comme Rappels d’Apple, l’intérêt évident étant ses capacités de compréhension en langage naturel, bien plus développées que dans une app traditionnelle.

Le gestionnaire de tâches intégré à ChatGPT repose d’ailleurs sur GPT-4o, un modèle avancé qui est encore largement payant. La nouvelle fonctionnalité est ainsi réservée aux abonnés ChatGPT Plus et les options supérieures, même si c’est une limite temporaire, tant qu’elle est en bêta. Parmi les autres limites prévues par OpenAI au lancement, notons que l’on ne peut ajouter que dix tâches pour le moment : il n’est pas encore question de remplacer un gestionnaire dédié.

ChatGPT peut créer une tâche de multiples manières et pas seulement en lui demandant comme à Siri « Rappelle-moi de… ». On peut demander à l’assistant « Peux-tu me donner des informations sur les chevaux tous les après-midi » ou encore « Révise avec moi le japonais au quotidien » et le modèle sous-jacent devrait correctement comprendre votre intention et configurer des rappels qui répondent à la demande. ChatGPT ne se contentera pas d’une notification, il peut générer du contenu à la volée en fonction de votre requête, c’est après tout le point fort de l’assistant.

OpenAI a tout de même prévu une interface plus traditionnelle, qui liste tous les rappels créés et qui permet de les ajuster en fonction de vos besoins. Vous pourrez l’utiliser pour changer l’horaire et la répétition d’une tâche, en supprimer ou encore en mettre une en pause. Cette interface est uniquement visible depuis la version web, les clients iOS, Android ou macOS devront attendre pour l’afficher eux aussi. L’entreprise note que la prise en charge des tâches dans Windows est prévue à terme, mais pas encore en place.

Par bien des aspects, cette nouveauté montre ce qu’Apple pourrait offrir à terme avec un Siri fondé sur un grand modèle de langage. Il faudra patienter toutefois pour savoir ce que la Pomme peut offrir, puisque l’on n’attend rien avant encore plus d’un an.

Source : MacRumors