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Concurrence : la Chine s’apprêterait à ouvrir une enquête sur l’App Store

Félix Cattafesta

mercredi 05 février à 15:45

AAPL

Pékin aurait Apple dans le collimateur. Bloomberg affirme que le régulateur de la concurrence local préparerait une enquête sur l’App Store et la commission prise aux développeurs. D’autres règles, comme l’interdiction des boutiques tierces ou des moyens de paiements alternatifs sur iOS, seraient également passées au crible.

Des clients chinois en Apple Store. Image Apple.

Plus précisément, le régulateur chinois estime qu’Apple pourrait facturer des commissions « déraisonnablement élevées » aux développeurs locaux, et pense que les restrictions sur les boutiques et les modes de paiement limitent la compétition tout en desservant les consommateurs. Une enquête officielle pourrait être ouverte si Apple ne se plie pas à certains changements.

Des agents du gouvernement auraient discuté avec les dirigeants d'Apple et des développeurs d'applications depuis l'année dernière. Les choses pourraient accélérer avec le retour du président américain Donald Trump, qui a mis en place de nouveaux droits de douane contre la Chine. Le pays avait d’ailleurs immédiatement rétorqué face à cette annonce en ouvrant une enquête sur d’éventuelles pratiques anticoncurrentielles de Google : Apple pourrait être la prochaine sur la liste si les tensions continuent de monter.

L’ouverture d’iOS et d’iPadOS en Chine serait un nouveau défi pour Apple, qui a déjà dû se plier à un tel changement dans l’Union européenne. Sur un autre registre, la firme de Cupertino a des difficultés à lancer Apple Intelligence dans le pays Apple à cause de la censure imposée par le gouvernement. De manière plus générale, l’entreprise a toujours du mal en Chine, où elle en est à son sixième trimestre d’affilée de baisse de chiffre d’affaires.

Source :

Accroche Pixabay

La carte RISC-V pour se construire un PC portable Framework est disponible

Pierre Dandumont

mercredi 05 février à 12:45

Matériel

Elle avait été annoncée en novembre 2024, elle est enfin disponible. De qui parlons-nous ? De la carte RISC-V de Framework. Cette société spécialisée dans les PC portables modulaires propose donc une alternative intéressante (au moins sur le papier) aux puces d'Intel et AMD.

La carte mère RISC-V, malheureusement ventilée. Image Framework.

La carte est vendue 200 €, évidemment sans le PC portable associé. Elle est équipée d'un système sur puce JH7110 de chez SiFive qui est tout sauf un monstre de puissance avec ses quatre cœurs U74 à 1,5 GHz et son GPU Imagination, mais qui a un avantage : il est compatible RISC-V. Ce jeu d'instructions open source est vu par certains comme le futur de l'informatique et disposer d'une plateforme de test capable de faire tourner des distributions GNU/Linux (Ubuntu ou Fedora, par exemple) est intéressant pour les développeurs. La carte est livrée avec 8 Go de RAM (elle est soudée) et ne dispose pas de stockage, mais d'un emplacement microSD et d'un emplacement pour un module MMC.

La carte seule n'est pas utilisable facilement, mais Framework propose deux solutions. La première est simple : un boîtier Cooler Master dédié, vendu 45 €. Il dispose des emplacements nécessaires pour les modèles USB-C et de quoi brancher facilement des antennes pour le Wi-Fi. Vous devrez donc fournir une alimentation USB-C et les accessoires (clavier, souris, carte Wi-Fi, etc.) mais c'est un choix plus propre que de laisser la carte mère à l'air libre.

Le boîtier Cooler Master. Image Framework.

Si vous voulez un PC portable, Framework vend aussi le Laptop 13 en kit, pour 445 €. Pour ce prix, vous aurez le châssis du PC portable, son écran et ses périphériques d'entrée (clavier et trackpad, a priori pas en AZERTY). Il faudra tout de même vous procurer une carte Wi-Fi, un chargeur USB-C et les éventuels adaptateurs USB-C de la société, ainsi que le stockage. Pour la connectique, les cartes mères disposent de quatre prises USB-C et Framework vend des adaptateurs pour du stockage, de l'Ethernet, de l'audio (en jack, des sorties vidéo (DisplayPort et HDMI), etc. Dans tous les cas, il est donc possible de se monter un PC portable RISC-V bien équipé (mais peu performant) pour moins de 1 000 €, ou de rester largement sous les 400 $ pour une plateforme qui reste intéressante.

La révolution RISC-V : tout ce qu

La révolution RISC-V : tout ce qu'il faut savoir sur ce jeu d'instructions prometteur

OpenAI : Hollywood ne serait pas particulièrement emballé par Sora

Félix Cattafesta

mercredi 05 février à 12:00

Ailleurs

Sora, le modèle de génération de vidéos d’OpenAI récemment ouvert au grand public, peinerait à se faire une place à Hollywood. L’entreprise aurait approché quelques grands noms comme Disney ou Warner Bros pour discuter du potentiel de son outil et d’une éventuelle version adaptée à leurs projets. Les réactions auraient été tièdes selon Bloomberg, et aucun accord n’aurait été conclu.

Image Pixabay

Certains studios auraient réfléchi à la création d’un modèle basé sur leurs licences, qui serait réservé à une utilisation interne. D’autres ont envisagé de céder une licence de leur catalogue à OpenAI pour former ses modèles, ce qui éviterait de complexes questions de droits d’auteurs. Cependant, ces deux pistes n’auraient jamais dépassé le stade de discussions. OpenAI est consciente que la démarche peut sembler prématurée pour son service, qui reste très jeune. « Nous en sommes à un stade très précoce avec Sora », a déclaré le directeur des opérations d'OpenAI lors d'une conférence en janvier dernier.

Il faut dire que le sujet de l’IA dans les productions audiovisuelles est particulièrement sensible, les dirigeants de studios américains ayant encore en tête la grande grève de 2023 ayant bloqué le secteur pendant une centaine de jours. Bien que certains créatifs comme Ben Affleck voient dans l’IA une manière de se passer de certaines tâches coûteuses et peu créatives dans la production de film, le milieu lui reste globalement hostile.

Quelques exceptions sont à noter, comme le studio Lionsgate (John Wick, Hunger Games). Celui-ci a signé un contrat avec la startup Runway en septembre dernier dans le but de créer un modèle destiné à aider « les cinéastes, les réalisateurs et les autres créateurs à améliorer leur travail ». D’autres y ont fait appel pour leurs campagnes marketing et les outils seraient utilisés par de nombreux acteurs du domaine en coulisses.

Spotify enregistre son premier bénéfice annuel net depuis 2006

Félix Cattafesta

mercredi 05 février à 10:35

Services

Après des années dans le rouge, Spotify peut sortir le champagne : l’entreprise a pour la première fois présenté des résultats annuels positifs. Elle a donc enregistré les premiers bénéfices annuels de son histoire, de l’ordre de 1,14 milliard d’euros. La plateforme fondée en 2006 affichait encore une perte de 532 millions il y a un an.

Le nombre d’abonnés payant continue de grimper et s’établit désormais à 263 millions, soit une progression de 11 %. Le nombre d’utilisateurs actifs mensuels gratuits comme payant à augmenté de 12 % d’une année sur l’autre et s’élève maintenant à 675 millions. Tout cela a permis de faire progresser le chiffre d’affaires annuel du groupe, en hausse de 18 % (15,7 milliards d’euros).

L’entreprise remonte la pente après une année 2023 difficile pendant laquelle elle avait licencié un peu plus de 2 000 personnes. Le CEO Daniel Ek avait dans l’idée de mettre l’accent sur la rentabilité et la maîtrise des coûts, s’inspirant d’autres patrons comme Mark Zuckerberg ou Sundar Pichai pour gagner en efficacité. Cette stratégie doublée d'une augmentation des prix aura été un pari gagnant.

Pour Daniel Ek, l’efficacité de Spotify se gagne à grands coups de licenciements

Pour Daniel Ek, l’efficacité de Spotify se gagne à grands coups de licenciements

De plus, Spotify s’est diversifié sur ces dernières années. Elle s’est imposée avec succès dans le domaine des podcasts, et plus récemment sur le créneau des livres audio. Elle cherche désormais à s’attaquer au secteur de la vidéo : des clips musicaux ont été ajoutés fin janvier. Les audiophiles attendent toujours l’arrivée d’une offre « Hi-Fi ». Annoncée par Daniel Ek l’été dernier, celle-ci aurait dû être lancée courant 2024… sans que l’on ait de nouvelles.

Pieoneer renouvelle la vieille idée du menu circulaire pour ouvrir des apps ou des fonctions

Nicolas Furno

mercredi 05 février à 08:19

Logiciels

Pieonner (gratuit) est un utilitaire qui propose de rassembler des apps et commandes dans un menu circulaire, centré autour du curseur de la souris. Si l’idée n’est pas nouvelle, on la croise même régulièrement depuis bien des années, elle a manifestement encore de nombreux amateurs. Ce nouveau-venu se distingue avant tout par son interface, avec des animations très soignées, une fluidité exemplaire et un goût pour le design « Delicious » des années 2000. Son concepteur s’était fait remarquer dans ce domaine en lançant PolyCapture et on retrouve ici quelques éléments visuels similaires.

Pieoneer en action, ici avec des commandes pour l’app en cours. Image MacGeneration.

Le menu radial de Pieoneer peut servir à trois fonctions différentes : changer d’app parmi celles qui sont toutes ouvertes (remplaçant, si on le souhaite, le ⌘⇥ de macOS), changer d’apps parmi une sélection fixe ou encore activer une série de commandes définies par vos soins dans l’app en cours. Ces trois fonctionnalités sont associées à des raccourcis clavier qui associent la touche à une ou plusieurs touches spéciales (, ^, ou encore ). Le choix des raccourcis clavier ainsi que des apps et commandes à afficher se fait dans les réglages de l’utilitaire, qui sont tous entièrement et soigneusement traduits, c’est agréable.

Pieonner est une app bien conçue et plaisante à utiliser, qui vous conviendra si vous n’aimez pas retenir de nombreux raccourcis clavier et que vous voulez garder quatre ou cinq commandes toujours sous la main dans des apps. Ce n’est pas l’app du genre la plus complète qui soit toutefois et son interface l’empêchera de devenir aussi complète, ou complexe c’est selon, que ses alternatives. Si vous vous sentez limité ici, on peut évoquer CirMenu ou Pie Menu, deux options toutefois payantes.

Les réglages de Pieonner, ici pour choisir les apps ou emplacements du Finder à afficher pour sa fonction « Lanceur ». Image MacGeneration.

Pieonner est en effet entièrement gratuite, ce qui permet de la tester sans risque. L’app nécessite macOS 14.6 (Sonoma) au minimum et son interface est traduite en français.