Si vous en avez marre de voir du contenu généré par IA sur les réseaux sociaux, mauvaise nouvelle : les choses ne vont pas s’arranger. Meta s’apprête à mettre les bouchées doubles dans le domaine et voit venir de plus en plus de « personnages IA » sur Instagram et Facebook dans les prochaines années.

Cela fait quelque temps que Meta a mis en place cette stratégie de bots personnifiés pour ses plateformes. Dès l’année dernière, elle en avait lancé une vingtaine inspirés de célébrités avant de les débrancher quelques mois plus tard. Des outils de création de personnages IA sont disponibles depuis cet été aux États-Unis via l’AI Studio : des centaines de bots auraient déjà été mis sur pied par des créateurs de contenu, mais seraient actuellement gardés sous clef.

« Nous nous attendons à ce que ces IA existent à terme sur nos plateformes, un peu de la même manière que les comptes standards », a déclaré le vice-président du produit pour l'IA générative chez Meta au Financial Times. Il précise que ceux-ci auront des bios et des photos, en plus d’être capables de créer des posts. Mark Zuckerberg avait montré un peu à quoi s’attendre lors de sa dernière conférence Connect : on pouvait par exemple le voir passer un coup de fil à un créateur représenté par une IA dans une sorte de FaceTime où la vidéo et les réponses sont générées en direct. Meta a comme « priorité » de donner un nouveau souffle à ses plateformes en les rendant plus « amusantes et captivantes ». Les interactions avec des bots font partie de ce programme.

En attendant ces nouveaux personnages, la majorité des créateurs utilisent actuellement les outils d'IA de Meta pour améliorer leur contenu réel, par exemple pour retoucher des photos. D’autres plateformes sociales se sont lancées sur le créneau des chatbots pour tenter de relancer la machine. Snapchat a ajouté MyAI, dont les débuts ont été compliqués : celui-ci n’a pas hésité à donner des conseils très dangereux à une journaliste se faisant passer pour une ado de 13 ans.

My AI : le bot de Snapchat basé sur ChatGPT trop vite sorti du four

L’arrivée de faux profils sur les plus gros réseaux sociaux de la planète a de quoi inquiéter. Des experts voient déjà ces outils détournés pour de la désinformation ou de la propagande, ce qui n’est pas difficile à imaginer au vu du pedigree médiocre de Meta pour ce qui est de la modération. Si l’entreprise y voit une manière de relancer la machine, les chatbots pourraient également noyer ses plateformes sous une masse de posts inintéressants. Meta a promis que le contenu créé par IA serait clairement identifié comme tel.

Apple, sur son site américain, rend hommage à Jimmy Carter. L'ancien président américain (de 1977 à 1981) s'est éteint hier à l'âge de 100 ans. La page d'accueil a été vidée de tous les visuels de matériels pour ne laisser qu'une photo de Carter. Prise il y a environ 30 ans par Jamie Lee Curtis, elle montrait l'ex-président travaillant avec Habitat For Humanity.

Si vous avez bonne mémoire, l'image peut vous sembler familière. Apple s'en était servie pour sa campagne Think Different lorsque Jimmy Carter avait reçu le prix Nobel de la paix en 2002. Sur X, Tim Cook a loué les engagements de Carter pour la paix et des causes humanitaires.

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25 décembre

Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes

27 décembre

Billets de train : 1.2.Train, le petit poucet qui prend le contrepied de SNCF Connect

29 décembre

La maison au soleil : quelles règles faut-il suivre pour installer des panneaux photovoltaïques en autoconsommation totale ?

30 décembre

Témoignage : à quoi ressemble l'utilisation d'un Vision Pro pour un aveugle ?

D'autres articles seront accessibles à tous très prochainement.

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Alors que le gouvernement américain fait planer la menace d'un éclatement et d'une réorganisation des activités de Google, Apple cherche à sauver sa très juteuse relation commerciale avec le moteur de recherche.

Dans une requête datant du 23 décembre, Apple demande à pouvoir témoigner lors du procès qui opposera le Département de la justice américain à Google en avril prochain. Google est accusé d'entrave à la concurrence dans les contrats signés avec les grands clients de son moteur de recherche, comme Apple ou Samsung, et ses activités comme Android et Chrome entrent également dans le champ de l'accusation.

Cela fait beaucoup de fers au feu, trop même du point de vue d'Apple qui considère que Google ne sera pas à même de défendre les intérêts de la Pomme, en plus des siens qui auront toute la priorité. Apple souhaite ainsi fournir le témoignage de « Deux ou trois témoins, des documents pertinents et un briefing » pour s'assurer que le tribunal dispose de tous les éléments avant de prononcer un jugement et des remèdes « Justes et efficaces ». Apple ayant perçu environ 20 milliards de dollars de Google, pour la seule année 2022, en échange de la place de moteur de recherche par défaut pour Search sur ses plateformes, les intérêts en jeu sont phénoménaux. Apple n'a aucun intérêt à laisser toutes les clefs de la défense de cet accord à Google.

Apple veut pouvoir répondre à des affirmations émises par l'accusation qu'elle considère comme erronées. Par exemple, qu'en cas de remise en question de son accord avec Google, elle est supposée prête à entrer sur le marché des moteurs de recherche généralistes en lançant un concurrent à Google Search. Ce n'est pas au programme, affirme Apple qui veut en faire la démonstration par sa participation au procès et sa présentation de différentes pièces.

Cela inclut des éléments sur ses priorités stratégiques et des éclaircissements sur les énormes ressources de départ nécessaires pour entrer sur le marché de la recherche grand public — « Des milliers d'employés, des milliards de dollars et un engagement total ». Sans oublier le temps considérable que nécessiterait la création d’un moteur de recherche de ce type, période pendant laquelle le marché de la recherche sera révolutionné par l’intelligence artificielle, poursuit Apple. Deux arguments que l'on pourrait inverser : Apple a les fonds nécessaires et si le marché de la recherche est en pleine mutation, alors cela peut être une opportunité pour un nouvel entrant aux poches pleines.

Apple assure qu’elle ne créera pas de moteur de recherche, peu importe l’issue du procès antitrust de Google

Apple ajoute que le développement d'un tel moteur nécessiterait une plateforme de monétisation des données de ses utilisateurs et que cela irait à l'encontre de sa politique. La Pomme se dit prête à présenter des preuves que le PFJ (le projet de jugement final, ndlr) porterait préjudice aux consommateurs alors même que la Cour souhaite les protéger.

L'Information Services Agreement (ISA), ce contrat conclu entre Apple et Google est valable jusqu'en 2026 dans sa forme actuelle et Apple peut décider de le prolonger jusqu'en 2028. Il a connu plusieurs itérations qui n'imposaient pas toutes à Apple que le moteur de Google soit réglé par défaut.

La première version de l'ISA n'avait pas cette obligation et Apple a souhaité plus de flexibilité en 2009 et 2012 afin de ne pas faire de Google le moteur par défaut. Google a toutefois demandé à bénéficier d'une exclusivité.

Cet accord est une manne pour Apple qui redoute que les préconisations de l'accusation entravent considérablement ses options de partenariat avec Google pour la prochaine décennie :

Si la Cour met fin au statut par défaut de Google et interdit tout partage des revenus, Apple aura le choix : (1) inclure Google comme option pour les consommateurs sans partage des revenus (offrant ainsi à Google une aubaine et nuisant à Apple) ; ou (2) exclure Google comme option (portant ainsi préjudice aux consommateurs qui préfèrent massivement le produit de Google).

Dans un cas comme dans l'autre, explique Apple, cela n'apportera rien de bénéfique aux consommateurs.

Recherche : Tim Cook justifie la position privilégiée de Google dans les appareils Apple

LG vient de dévoiler un écran 5K2K intéressant : il combine de l'OLED avec une dalle courbe et de nombreuses technologies modernes. Les écrans 5K2K sont dans un format large qui correspond (à peu près) au 21:9 ou au format Panavision employé au cinéma. La définition exacte est 5 120 x 2 160, soit la largeur d'un écran 5K classique en format 16:9 mais la hauteur d'un écran 4K standard.

Le 45GX990A est un modèle de 45 pouces qui a une particularité : il est courbable (faute de trouver un autre néologisme). Il peut en effet passer d'un format plat, classique, à une version courbée, plus immersive. La valeur maximale pour la courbure est 900R, ce qui correspond à la courbure d'un cercle de 90 cm de rayon. Une version uniquement courbée existe aussi, sous la référence 45GX950A : elle ne peut pas s'adapter, mais la courbure est encore plus élevée, avec une valeur de 800R.

LG donne assez peu de détails techniques dans son communiqué : on apprend que les deux moniteurs ont une dalle OLED WRGB (dotée de quatre sous-pixels, dont un blanc), qu'il est possible de changer de fréquence de rafraîchissement (sans détails sur la valeur maximale) et que le rafraîchissement variable est de la partie — Nvidia G-Sync et AMD FreeSync Premium Pro -. La norme d'AMD impose la prise en charge du HDR et d'un rafraîchissement à 120 Hz, donc les moniteurs atteignent au moins cette valeur.

Question connectique, LG parle d'USB-C (avec charge à 90 W), de DisplayPort 2.1 et de HDMI 2.1. Dans les options, LG pense surtout aux joueurs, avec des modes qui permettent de passer en 16:9 d'une seule pression, ou dans des définitions plus classiques (avec évidemment une perte de surface d'affichage et des bandes noires).

Enfin, une version de 39 pouces avec une courbure de 800R est aussi citée, toujours en format 21:9 et donc probablement en 3 840 x 1 440. Elle est équipée d'USB-C et de webOS, pour se passer d'ordinateurs pour regarder du contenu. Et comme souvent lors d'une annonce de ce type, le prix des moniteurs n'est pas encore connu. La version de 45 pouces courbable devrait être dans le haut du panier sur ce point.