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Nvidia pourrait faire son retour dans les PC sous Windows ARM cette année

Pierre Dandumont

mardi 14 janvier à 21:45

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Dans le monde des PC sous Windows, le seul fournisseur de systèmes sur puces ARM est Qualcomm depuis 2017. Cet état de fait est probablement lié à une exclusivité de la société américaine dans ce domaine, même si ni Microsoft ni Qualcomm n'ont jamais réellement communiqué sur le sujet. Mais il semble que cette (longue) exclusivité va toucher à sa fin : différentes rumeurs indiquent que Nvidia pourrait faire son retour dans les PC.

La Surface RT de Microsoft était équipée d'un système sur puce Nvidia. Image Canard PC.

Pourquoi parler de retour ? Parce qu'avant Windows 10 ARM, sorti en 2017, Microsoft avait tenté l'aventure avec Windows RT, qui était essentiellement une version ARM de Windows 8 avec quelques limitations importantes, comme l'absence d'émulation x86. Et les premiers PC sous Windows RT intégraient une puce Nvidia, un système sur puce Tegra 3.

La première rumeur sur le retour de Nvidia vient de HaYaO, qui indique que Nvidia va proposer une puce N1X en 2025, suivie d'une puce N1 en 2026. Les estimations de vente semblent assez élevées, avec 3 millions d'exemplaires pour la fin 2025 et ensuite 13 millions en 2026. Pour ce système sur puce, Nvidia ne travaillerait pas seul comme pour les Tegra, mais en partenariat avec Mediatek.

La seconde vient de WalkingCat. Il indique que la gamme 2025 de Lenovo contiendrait un appareil avec une référence qui contiendrait une référence N1X pour un Yoga 2-en-1. La marque a tendance à intégrer le type de CPU dans les références de ses machines, et l'auteur se demande évidemment de façon un peu forcée quelle société pourrait proposer un CPU tout en ayant un nom qui commence par N.

Enfin, une troisième personne (Hoang Anh Phu) a repéré une offre d'emploi chez Lenovo pour travailler sur un système sur puce N1X.

L'annonce n'est plus en ligne.

Nvidia pourrait changer la donne

L'arrivée de Mediatek et Nvidia dans ce domaine pourrait changer la donne. Un système sur puce basé sur des cœurs ARM rapides (comme le Cortex X925) couplés à un GPU Nvidia pourrait en effet corriger un des défauts de la plateforme de Qulacomm, sa partie graphique. Qui plus est, la société a une excellente image de marque et le nom « GeForce » est par exemple nettement plus vendeur que « Snapdragon ». Reste qu'un problème devrait toujours être présent : Windows 11 ARM. La compatibilité parfois approximative du système de Microsoft dans certains domaines (comme les pilotes de périphériques et plus spécifiquement les imprimantes) reste un défaut pour certains. Mais l'arrivée d'un géant comme Nvidia pourrait tout de même inciter certains fabricants à (enfin) se pencher sur le sujet et — qui sait — peut-être même que des jeux pourraient être portés vers Windows 11 ARM.

Test de l

Test de l'Asus Vivobook S15 : enfin un PC Windows ARM qui tient la route grâce au Snapdragon X

Zuckerberg : de la masculinité à la censure en passant par Apple, le patron de Meta se lâche

Greg Onizuka

mardi 14 janvier à 20:30

Services

Après avoir annoncé un relâchement substantiel de la modération sur Facebook et Instagram, Mark Zuckerberg était attendu au tournant concernant ses nouvelles déclarations. Le patron de Meta a accordé une interview-fleuve au controversé Joe Rogan, considéré comme le plus grand influenceur pro-Trump des médias politiques américains. Revirement sur la modération, différend avec Apple… Mark Zuckerberg a dessiné ce que vont devenir ses plateformes sous la nouvelle ère Trump.

Mark Zuckerberg au micro du podcast Joe Rogan Experience. Image YouTube/MacGeneration.

Un patron précédemment discret politiquement

Avant de plonger dans cette interview, un peu de contexte. Mark Zuckerberg, s’il montre maintenant des idées collant totalement avec le discours des Républicains à tendance libertarienne, était jusqu’en 2022 relativement discret sur ses opinions politiques, même s’il n’était pas inactif pour autant. Il a donné personnellement 350 millions de dollars durant la campagne électorale de 2020, non pas pour soutenir un parti ou l’autre, mais pour financer l’achat de machine de votes et ainsi permettre à un plus grand nombre de citoyens de voter.

Considérant que cette aide a été l’un des leviers permettant au président Joe Biden de gagner les élections de 2020, de nombreux …

WaterField emmène le Mac mini M4 en balade

Anthony Nelzin-Santos

mardi 14 janvier à 17:45

Matériel

Le Mac mini fêtera son vingtième anniversaire la semaine prochaine, ce qui veut dire que WaterField Designs produit des sacs pour l’ordinateur d’Apple depuis deux décennies. Le Mac mini M4 est trop petit pour que le maroquinier conserve le format d’un attaché-case renfermant tous les accessoires. Comme il l’avait déjà fait pour le Mac Studio, il propose plutôt une sacoche mêlant cuir et tissu pour protéger l’ordinateur.

Image WaterField.

Le clavier devra donc être transporté séparément, mais la souris peut être glissée dans un filet à l’arrière et le câble d’alimentation dans une poche intérieure. La poche fermée par une glissière étanche peut accueillir un câble USB-C, mais aussi et surtout un AirTag, caché dans une doublure.

WaterField n’a pas osé reconduire sa bandoulière, et c’est bien dommage. La sacoche est disponible en cuir noir avec des soufflets en nylon, pour un poids de 204 grammes, ou bien en cuir chocolat avec des soufflets en cotton ciré, 250 grammes sur la balance. Les deux modèles sont proposés à 99 $ HT (env. 115 € TTC), mais les frais de port et les taxes augmentent le prix de moitié.

Adobe Photoshop s’ouvre à la collaboration en temps réel

Anthony Nelzin-Santos

mardi 14 janvier à 16:15

Logiciels

Adobe n’a pas réussi à acheter Figma, mais cela ne veut pas dire qu’elle renonce à la collaboration en temps réel. L’entreprise américaine annonce le déploiement progressif d’une fonctionnalité de « Coédition en direct » dans Photoshop. Pour la première fois, plusieurs personnes pourront travailler ensemble sur le même document Photoshop, qu’elles aient installé l’application sur leur ordinateur ou utilisent leur navigateur.

Image Adobe.

La collaboration en temps réel n’est plus aussi surprenante qu’il y a quelques années, mais représente une avancée majeure pour Photoshop, archétype de la production linéaire. Quel graphiste n’a pas, une fois dans sa carrière, créé un document (Final) (FINAL) 2.psd après un aller-retour de trop avec son client ? La « Coédition en direct » devrait faciliter le collaboration des équipes créatives sur des projets d’envergure, la finalisation d’un livrable avec un client distant, ou même l’apprentissage de Photoshop avec un formateur.

Adobe profite de l’occasion pour rappeler la litanie de fonctionnalités ajoutées ces derniers mois, donc les fonctionnalités génératives propulsées par Firefly, qui n’ont pas calmé la grogne sur l’inflation tarifaire du Creative Cloud. Peut-être que la collaboration en temps réel y parviendra ? Cette fonctionnalité sera disponible dès la semaine prochaine sur l’application de bureau et sur le web, sous la forme d’une bêta privée à laquelle vous pouvez vous inscrire.

Apple vérifie les premières puces « made in America » par TSMC

Anthony Nelzin-Santos

mardi 14 janvier à 15:15

AAPL

Deux phrases, c’est tout ce qu’il faut au quotidien économique Nikkei pour confirmer que les premières puces Apple produites sur le sol américain sortiront de la fonderie arizonienne de TSMC dans les prochaines semaines. Deux ans, c’est ce qu’il aura fallu pour réussir ce pari audacieux, qui restera comme une preuve du succès du CHIPS and Science Act voulu par Joe Biden.

À l’intérieur d’une usine de TSMC. Image TSMC.

Pour contester l’hégémonie chinoise sur l’approvisionnement en semi-conducteurs, les deux projets transpartisans qui ont donné naissance au CHIPS and Science Act prévoient près de 500 milliards de dollars d’investissements dans les technologies de pointe, dont 53 milliards pour soutenir la construction de fonderies sur le sol américain. Dès mai 2020, TSMC avait bénéficié d’une ligne de 12 milliards de dollars pour assurer la chaine logistique d’une nouvelle fonderie en Arizona, qui produirait des puces pour Apple avec le processus N5 à partir de septembre 2024.

En aout 2022, le CHIPS and Science Act a confirmé cette orientation, le gouvernement fédéral comme le gouvernement local appuyant TSMC de toutes leurs forces. Tout en annonçant l’ouverture d’un deuxième fonderie consacrée au processus N3 et le triplement de ses investissements, l’entreprise taïwanaise avait douché les espoirs d’une structuration rapide de l’industrie américaine en déplorant le manque de main-d’œuvre qualifiée et les couts de construction exorbitants. Une puce fabriquée aux États-Unis est donc 50 % plus chère que la même fabriquée à Taiwan.

Cela ne semble pas déranger Apple, qui a soutenu son partenaire malgré les contretemps financiers et le choc culturel ressenti par les ingénieurs américains envoyés à Taiwan. Mieux : le gouvernement américain a remis 6,6 milliards au pot pour une troisième usine, prévue en 2028, qui inaugurera le processus N2 de TSMC. Sauf que la première n’a toujours pas ouvert ses portes. Cela ne saurait plus tarder : une fois qu’Apple aura validé les premières puces, TSMC lancera la production à grande échelle, probablement avant la fin du trimestre.