La tendance avait déjà démarré avec le nouvel iPad, qui n’en était plus pourvu, laissant un manque terrible dans le cœur des acheteurs déçus de ne pas les retrouver comme à chaque ouverture de boîte. Cette fois, cela se confirme : ils ne sont pas non plus dans la boîte des nouveaux iPhone 16, comme le rapporte 9to5Mac. Leur existence est tellement liée à Cupertino que leur absence paraît encore plus choquante que celle du câble USB-C des AirPods 4.

Qui ? Mais qui d’autre que les autocollants Apple, voyons ! Présents depuis les années 80 avec chaque appareil pommé, on aurait pu penser qu’il en serait ainsi indéfiniment. Mais la marque a décidé, dans un élan toujours plus grand d’écologie, que ces petites feuilles de plastique colorées ne seraient plus insérées dans le coffret de votre nouveau produit.

Les plus anciens se souviendront des premiers, aux couleurs de la pomme arc-en-ciel, avec la marque « Apple Computer » sous le logo (la partie « computer » dans le nom a été abandonnée en 2007, Steve Jobs annonçant la transformation d’Apple Computer en Apple Inc.), remplacée ensuite par une pomme monochrome. Ce sticker est principalement resté blanc, avec de temps en temps quelques variantes, comme une version rouge pour les produits (RED), ou gris sidéral pour les iPad Pro de la même couleur. Parmi les plus rares, la version noire, fournie avec les iMac Pro et les MacBook Pro 16” M1.

Une parenthèse se ferme donc pour les fans de ces petites feuilles collantes que l’on retrouve parfois à l’arrière d’une voiture ou... restées dans les boîtes, oubliées par les propriétaires. Mais que les plus accrocs se rassurent, ils peuvent (pour le moment...) encore demander leurs autocollants favoris à la caisse, en achetant leur nouvel iPhone. Les Apple Store devraient en avoir en stock.

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C’est la rentrée pour Sortie de veille ! On revient évidemment sur le keynote d’Apple consacré aux iPhone 16, mais aussi sur les autres actualités chaudes de la semaine : iOS 18 et macOS Sequoia s’apprêtent à sortir en version finale ; il y a déjà des rumeurs sur un second keynote en octobre ; et Apple est obligée de rembourser pas moins de 13 milliards d’euros à l’Irlande.

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Bonne écoute et bon week-end !

Si certains grands groupes comme Meta, Alphabet (Google) et Microsoft sont en pointe sur le sujet de l’intelligence artificielle, on peut en dire tout autant de l’Union européenne, qui surveille attentivement ces grands industriels dans leurs travaux.

Ainsi la Commission irlandaise de protection des données (DPC, Data Protect Commission) a décidé d’ouvrir une enquête sur Google, indique Le Monde, pour mieux comprendre la façon dont l’entreprise utilise les données personnelles des utilisateurs dans son IA et, s’il le faut, sanctionner.

Plus précisément, l’enquête doit « déterminer si Google a respecté les obligations qu’elle aurait pu avoir » de réaliser une étude d’impact pour garantir la protection « des droits et libertés fondamentaux des individus ».

La DPC irlandaise est particulièrement concernée par l’affaire, le siège européen de Google (ainsi que de bien d’autres entreprises de la tech, Apple et Microsoft notamment) se trouvant en Irlande, pour des raisons fiscales.

Depuis l’arrivée du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données), les entreprises doivent en effet se conformer à une longue liste de règles extrêmement précises visant à protéger les données personnelles des utilisateurs de leurs plateformes, allant de la demande de consentement (les fameux pop-ups d’acceptation des cookies) à la notification en cas de fuite. Parmi ces règles figure l’étude d’impact sur la vie privée, dégainée par la DPC aujourd’hui.

Les grands groupes sont visés à tour de rôle par l’Union européenne, qui semble ne jamais s’arrêter dans sa quête de protection des utilisateurs et de leurs données. Si Google est visée aujourd’hui, X a dû s’engager récemment à ne plus utiliser les données des utilisateurs européens pour le projet Grok d’Elon Musk, et Meta avait ouvert le bal avec son idée controversée d’utiliser les données personnelles enregistrées sur Facebook pour entraîner son IA.

De son côté Apple n’est pas en reste et, après moult batailles contre la Commission européenne, a décidé de prendre les choses dans l’autre sens, préférant repousser la sortie de certaines fonctionnalités plutôt que de risquer une énième amende. Chat échaudé craint l’eau froide...

MilkyWan, un fournisseur d’accès à internet associatif, a annoncé récemment de nouvelles offres de fibre optique à l’échelle nationale avec une nouveauté importante : elles sont sans engagement. Jusque-là, l’association ne pouvait offrir que des offres avec un an d’engagement, une exigence imposée par les opérateurs d’infrastructure, les intermédiaires qui se chargent de vous relier jusqu’au réseau interne de l’association. Le changement est justement lié à l’arrivée d’un nouveau partenaire, Kissgroup, qui a permis d’éliminer tout engagement.

Par rapport aux offres des gros fournisseurs d’accès à internet, celles de MilkyWan se distinguent avant tout par l’absence de box imposée et ainsi une plus grande liberté. Vous recevrez un ONT fibre, le petit boîtier qui a longtemps été séparé des box même s’il est désormais presque toujours intégré, et c’est à vous de fournir un routeur derrière. Cette approche est intéressante pour choisir son propre matériel et surtout le configurer librement, sachant que l’association a une politique stricte de neutralité. Contrairement à un Orange qui impose ses propres serveurs DNS, par exemple, vous pouvez faire (presque) ce que vous voulez.

Ubiquiti complète sa gamme avec le Cloud Gateway Max, un routeur parfait pour les abonnés fibre

En contrepartie, il faut quelques connaissances en réseau pour configurer l’ensemble et oublier les offres tout-en-un des grands acteurs. MilkyWan propose uniquement une connexion à internet, il n’y a pas de ligne téléphonique dans ses offres et encore moins de box pour la télévision ou de services de streaming inclus. Malgré cela, les prix sont en général moins intéressants, surtout sur les offres nationales accessibles sur tout le territoire. C’est nettement plus intéressant si vous avez la chance de pouvoir bénéficier de l’une des offres régionales, les tarifs commencent sinon à 60 € par mois sans engagement pour du gigabit symétrique (1 Gbit/s en téléchargement et 1 Gbit/s en envoi). À ce prix, il faut encore ajouter les frais d’ouverture de la ligne, facturés 126 € sur cette offre.

Pour la première fois aussi, MilkyWan dépasse le gigabit et propose une offre à 2 Gbit/s en téléchargement et 1 Gbit/s en envoi de données. Il faut alors compter 72 € par mois et 160 € de frais d’ouverture de ligne. C’est beaucoup, mais comme l’explique le président de l’association, c’est lié aux frais demandés par Orange sur la bande-passante, puisque c’est le réseau de l’opérateur historique qui sert alors à faire transiter les données. Si ces frais diminuent, les offres de MilkyWan baisseront elles aussi, sans atteindre le niveau des offres commerciales, les acteurs historiques disposant de leur propre infrastructure et surtout de volumes qui leur permettent de casser les prix.

Malgré tout, ces offres restent intéressantes pour les plus bricoleurs geeks d’entre nous et je suis pour ma part ravi de la connexion ADSL fournie par MilkyWan. En particulier, disposer d’IP fixes est un atout précieux quand on veut utiliser des services hébergés chez soi depuis l’extérieur, comme Home Assistant au hasard. Si vous êtes intéressé, vérifiez les offres disponibles à votre adresse sur cette page et vous pourrez contacter un membre de l’association pour la suite de la procédure.

Qui dit nouvelle mouture de macOS dit nouvelle version de Parallels Desktop ! La vingtième édition de cet utilitaire de virtualisation est désormais disponible. Elle a surtout l’avantage de prendre en charge Sequoia et d’améliorer la stabilité des applications sur ce système d'exploitation. Ce n’est pas tout, et certains outils de reformulation de texte d'Apple Intelligence pourront être utilisés dans les apps Windows.

Au rayon nouveautés, on notera que Sequoia offre la possibilité de se connecter à son Apple ID dans les machines virtuelles macOS ! Cette nouveauté très attendue fonctionne uniquement sur les bécanes Apple Silicon. La prise en charge de Windows a été perfectionnée, avec l'arrivée de l'installation express de Windows 11 sur les Mac Intel ou des correctifs pour le redimensionnement des fenêtres. Il est désormais possible de lancer les versions ARM de Windows 11 sur Mac, et l’arrivée de Prism (le Rosetta de Microsoft) améliore les performances jusqu’à 80 % sur certaines charges de travail.

Pour les développeurs, on notera l’apparition d’un package « Parallels AI » permettant d’expérimenter avec des modèles d’IA via une une machine virtuelle préconfigurée. Cette nouveauté est proposée gratuitement dans les versions Business et Enterprise, et sera offerte pour la déclinaison Pro en 2024. L’édition standard coûte 100 € par an ou 130 € en achat unique. Les notes de mises à jour peuvent être trouvées ici.