Steve Jobs est un exemple pour beaucoup de personnes appelées à intervenir devant un auditoire. Ses keynotes, des conférences de présentation très léchées, ont été décortiqués dans toutes les écoles de management et tous les cours d’éloquence. La qualité et la sobriété de ses supports visuels, sa manière d’annoncer ce qu’il allait dire et d’organiser son propos autour d’une trame simple, ou encore son gout des phrases-choc et son enthousiasme communicatif, ont marqué une génération de spectateurs.
Mais plus encore, ce qui reste dans nos mémoires, ce sont ces fameux bonus de fin de présentation, ces annonces supplémentaires introduites par une diapositive marquée d’un simple one more thing…, une chose en plus qui était souvent la chose la plus importante. Une petite phrase devenue un véritable slogan, annonçant le clou du spectacle.
De janvier 1999 à janvier 2001, un véritable festival !
Contrairement à ce qu’on lit souvent, le premier one more thing… offert par Steve Jobs ne concernait pas AirPort, mais la présentation de la deuxième génération d’iMac le 5 janvier 1999. La principale nouveauté de la gamme était d’offrir un choix parmi cinq couleurs, du jamais vu dans l’industrie informatique encore toute grise et toute beige. Mais Steve Jobs avait gardé l’information …