Les détracteurs de Steve Jobs n'aiment rien tant que rappeler qu'il n'a jamais rien inventé : ni la roue, ni l'électricité, ni le processeur, ni l'ordinateur Apple. Au mieux, il aurait profité du génie de ses amis et collègues. Au pire, il ne serait qu'un voleur sans vergogne.
Sans même tenter de convaincre ceux qui resteront persuadés qu'il ne faisait que signer des piles de parapheurs déposés sur son bureau par ses équipes, nous allons aujourd'hui nous plonger dans les innombrables brevets — plus de 500 — qui portent sa signature, parmi celles d'autres grands noms de la marque.
Un homme de design, plus qu'un technicien
Quand on pense aux brevets, il nous vient généralement l'image des Géo Trouvetout mélangeant les fioles et les alambics au fond de leur laboratoire, ou associant d'improbables rouages, moteurs et autres pièces mécaniques. Mais Steve Jobs n'était pas de ces inventeurs-là. Son truc, c'était le design, l'expérience utilisateur, le souci de la simplicité.
Si son nom apparaît aussi souvent, c'est qu'Apple a justement fait du design le centre de son activité, la principale différence avec ses concurrents, et la raison de son positionnement tarifaire. Le rôle de Steve Jobs dans cette obsession du détail est connu, et il n'est pas surprenant de …