Responsabilité sociale, droits des travailleurs, santé et sécurité, formation et développement professionnel, protection de l’environnement… Apple publie son rapport annuel sur la responsabilité sociale et environnementale de sa chaine de production. Malgré la pandémie de coronavirus, ni Apple ni ses fournisseurs n’ont baissé la garde.
« Nous avons dû faire de gros efforts pour nous adapter à la Covid-19 », explique Sabih Khan, vice-président senior d’Apple en charge des opérations, « mais cela ne nous a pas empêchés de progresser dans notre travail de longue haleine ». Apple a réalisé 1 121 évaluations dans 53 pays, à peine moins que l’an dernier, pour assurer que ses fournisseurs respectaient son code de conduite et son engagement en faveur des droits humains.
En cinq ans, la part de fournisseurs adhérant strictement au cahier des charges de la firme de Cupertino a progressé de 36 points, pour atteindre 83 % en 2020. Les mauvais élèves ont été pratiquement éliminés, et les rares violations ne concernent plus les conditions de travail, mais le non-respect des normes environnementales ou la fourniture de faux documents.
Ce qui ne veut pas dire que la servitude n’existe plus ! Apple a coupé les ponts avec 8 % de ses potentiels futurs fournisseurs, argüant de violations patentes de son code de conduite. Et alors qu’elle « limite » le temps hebdomadaire de travail à 60 heures avec un jour de repos tous les sept jours, encore 7 % des fournisseurs abusent des heures supplémentaires.
Apple espère atteindre 90 % de conformité d’ici à 2025, pour mettre l’accent sur la formation continue des employés, mais aussi et surtout sur les enjeux environnementaux. Le rapport sur la responsabilité sociale se confond de plus en plus avec celui sur la responsabilité environnementale, publié au mois de mars, à l’occasion du « Jour de la Terre » (lire : Obligations vertes : pour Apple, l’énergie propre est un bon business).