C'est le 27 juillet que Tim Cook mais également Sundar Pichai pour Google, Mark Zuckerberg pour Facebook et Jeff Bezos pour Amazon devront éclairer une commission de la Chambre des représentants des États-Unis, sur leurs activités en ligne et se défendre de toute politique anticoncurrentielle.
Dans le cas d'Apple, les sénateurs entendent balayer large puisqu'ils souhaitent aborder les sujets du moteur de recherche de l'App Store ; des 30 % perçus sur les apps payantes ; des restrictions imposées aux apps sur les modes de paiement intégrés ; de l'impossibilité faite aux utilisateurs de changer le navigateur, le logiciel de mail ou l'app de cartes par défaut (sur ce point, Apple a pris les devants, en partie du moins, lire iOS 14 : Apple validera les apps pouvant remplacer Safari et Mail) ou encore de l'obligation de recourir à WebKit pour l'affichage de contenus web et le « sherlockage » d'apps tierces.
Pour le groupe de Jeff Bezos, c'est la ligne de produits « Amazon Basics » qui intéresse la commission ainsi que de savoir si l'entreprise a voulu créer un monopole sur la distribution de livres.
Alphabet, la maison-mère de Google, sera questionnée sur l'algorithme de son moteur de recherche, toujours pour savoir s'il peut distordre la concurrence via ses résultats.
Quant à Facebook, les interrogations se concentrent sur la collecte de données et sur les acquisitions de WhatsApp et d'Instagram. N'auraient-elles pas été motivées par une volonté d'étouffer toute concurrence ?
Les quatre responsables de ces mastodontes du numérique et de la vente en ligne auront la possibilité de témoigner à distance.