Apple fait ce soir le point sur son impact économique aux États-Unis. Le constructeur a dépensé 60 milliards de dollars l'an dernier auprès de ses quelque 9 000 fournisseurs américains, ce qui représente 450 000 emplois. L'entreprise respecte sa feuille de route dévoilée en janvier 2018, qui va lui faire investir 350 milliards de dollars dans l'économie américaine d'ici 2023 (lire : Apple veut rendre l'Amérique encore plus grande).
En tout, Apple est à l'origine de 2,4 millions de jobs aux États-Unis, des emplois directs comme indirects. Les développeurs et plus globalement le secteur d'activité des applications mobiles représentent le gros du contingent : au pays, 1,9 million de personnes dépendent d'Apple dans ce domaine. Dont 325 000 depuis 2017.
La Pomme emploie aussi, directement cette fois, 90 000 personnes dans l'ensemble des États-Unis (campus et boutiques). L'entreprise ne veut pas s'arrêter en si bon chemin, elle compte bien créer 20 000 nouveaux emplois supplémentaires à l'horizon 2023, dont 1 200 postes à San Diego, 5 000 à Austin, 2 000 à Seattle.
Cette communication au cœur de l'été n'est pas innocente. Donald Trump a certes repoussé la mise en place de certaines taxes douanières à la mi-décembre, mais le locataire de la Maison Blanche entend bien continuer à mettre la pression pour qu'Apple rapatrie une partie de sa production sur le sol américain. Ce communiqué est là pour rappeler que l'entreprise emploie déjà beaucoup de monde aux États-Unis.