Pour la première fois, Tim Cook a fait ce week-end le voyage d’Omaha, dans le Nebraska, pour participer à la réunion annuelle des actionnaires de Berkshire Hathaway. Le fond d’investissement de Warren Buffett détient un joli petit paquet d’actions AAPL. À cette occasion, le CEO d’Apple s’est réjoui, chez CNBC, du soutien du milliardaire dont les conseils sont religieusement suivis par une armée de petits investisseurs.
« [Warren Buffett] a été très clair, il n’investit pas dans les entreprises de technologies et dans les sociétés qu’il ne comprend pas », a expliqué Tim Cook1. « Il perçoit Apple comme une entreprise grand public ». Le patron du constructeur pense que la technologie n’est qu’une toile de fond : « la technologie doit permettre aux gens de réaliser des choses et les aider à accomplir ces choses qu’ils ne pourraient faire sans ».
Dans un autre extrait de l’entretien, le CEO indique qu’Apple acquiert une nouvelle entreprise toutes les deux à trois semaines en moyenne. Sur les six derniers mois, Apple a donc dégainé le carnet de chèques entre 20 et 25 fois. Le constructeur recherche d’abord « le talent et la propriété intellectuelle », déroule Tim Cook.
Apple est à la tête d’un trésor de guerre de plus de 225 milliards de dollars, ce qui lui permet d’envisager sereinement l’avenir (une partie retourne dans les poches des actionnaires). Cela lui donne les coudées franches pour acquérir n’importe quelle jeune pousse. Mais peu ou pas de gros poisson : le dernier achat d’importance était Beats pour 3 milliards de dollars, en 2014. On prête parfois à Apple l’intention de s’offrir Tesla, Netflix voire Disney…
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Pendant la même réunion, Buffett a tout de même exprimé des regrets de ne pas avoir investi dans Google. ↩︎