« Apple ne vend plus seulement un produit, elle vend un phénomène mondial »

Florian Innocente |

Apple entretient un rapport singulier avec la publicité, qui va à rebours d'une règle qui voudrait qu'une marque mondiale doive impérativement adapter voire transformer son message pour coller à la culture de chacun de ses nombreux marchés.

À la place, Apple diffuse un même message et des images identiques partout dans le monde. Cette politique souffre toutefois de quelques exceptions ici ou là. Comme tous les écarts, ils sont rares et doivent être justifiés, comme nous l'a expliqué Ken Segall, un publicitaire qui a longtemps travaillé auprès de Steve Jobs. Le patron d'Apple avait une idée bien précise de ce qu'il voulait pour la communication de son entreprise et sur la manière dont la création marketing devait fonctionner. Depuis sa disparition cette politique reste de mise, mais des choses ont changé dans l'organisation.

Aujourd'hui, Apple communique encore plus et plus souvent. D'abord parce que son portefeuille de produits s'est agrandi et diversifié. Si l'on prend une comparaison sur dix ans, à l'époque elle avait un seul iPhone contre cinq gammes actuellement, pas d'iPad, pas de Pencil, pas d'Apple Watch, pas d'AirPods, pas de HomePod, pas de Siri, pas de Face ID, pas d'Animojis, pas d'Apple Pay… Des thèmes plus ou moins forts mais qui ont tous été l'occasion de les promouvoir au travers d'une ou plusieurs publicités.

Il faudrait citer aussi quelques clips sur des sujets périphériques comme l'environnement et le mariage gay, ou ses traditionnelles pubs de Noël, celles aussi conçues pour le nouvel an chinois ou ses longs films montrés en ouverture de tous ses keynotes (septembre 2014, WWDC 2017, septembre 2017 ou WWDC 2018, par exemple). Dernier exemple de ces campagnes qui surfent sur l'actualité, la Coupe du monde de football qui est l'occasion, depuis deux éditions au moins, de parler subrepticement de l'iPhone.

1 produit, 1 message

Avant de parler des exceptions, il convient de rappeler la règle générale que l'on pourrait résumer par « 1 produit, 1 message ». Ken Segall a travaillé comme directeur de la création dans une division de la grande agence de publicité TBWA\Chiat\Day — la pub 1984, la campagne Think Different, le lancement de l'iMac avec son « i » qui sera réutilisé jusqu'à plus soif, la campagne Get a Mac, les silhouettes de l'iPod, etc. Il fut le lien entre Jobs et les équipes de créatifs de l'agence. Il avait par ailleurs déjà travaillé pour Jobs du temps de NeXT. Outre son blog , il est l'auteur de l'ouvrage Apple : le secret d'une incroyable réussite, paru en 2012.

Ken Segall

Dans un échange de mail il nous a longuement expliqué pourquoi Steve Jobs avait décidé de prendre le contre-pied de ce qui se pratiquait ailleurs, chez les autres publicitaires travaillant pour de grands groupes. Lorsque Jobs revient chez Apple, tout est à refaire ou presque et il garde les cicatrices de son départ forcé :

Il faut garder à l'esprit que Steve Jobs était mû par sa propre expérience et ses sensibilités. Il professait la notion du bon sens et il avait en horreur la bureaucratie qui avait infecté tellement de grandes entreprises. Il a activement milité pour qu'Apple fonctionne comme la "plus grande startup au monde", comme il le disait.

Jobs avait noué une amitié solide avec Lee Clow, chez TBWA\Chiat\Day, qui avait réalisé 1984 pour le premier Macintosh. De retour chez Apple, Jobs se sépare de l'agence qu'avait choisie son prédécesseur et il remet TBWA\Chiat\Day en selle : « Steve avait confiance dans l'agence et dans ses options (même si les débats internes pouvaient être animés !) »

L'agence persuada Jobs de centraliser le développement des campagnes de publicité, en opposition à ce que faisaient beaucoup d'autres marques globales qui accordaient plus d'autonomie à leurs agences locales, au prétexte qu'elles seraient plus aptes à développer un marketing taillé sur mesure pour leurs pays respectifs :

Pour garantir qu'Apple ne parlerait que d'une seule et même voix à travers le monde, Steve accepta que toutes les grandes campagnes de publicité viennent de Cupertino (créées et gérées par le bureau principal de l'agence à Los Angeles).

Pour chaque lancement d'un nouveau produit, l'agence évaluait différentes options pour la campagne. Une fois cette étape terminée et que Steve Jobs avait validé le principe, on pouvait travailler à fond sur sa production. On demandait aux directeurs de la création des filiales de TBWA de venir quelques jours à Los Angeles pour adapter la campagne à leurs pays.

En tant que concepteurs de la campagne, il était de notre responsabilité de nous assurer qu'ils étaient bien synchronisés avec ce que nous voulions faire. Ils repartaient ensuite avec un travail qui était pour l'essentiel achevé (pubs TV, affiches, publicités dans les magazines, etc). Reste que le QG de Los Angeles recevait fréquemment des suggestions pour des opportunités marketing régionales.

Le fonctionnement était pyramidal, réflexions et création par une petite équipe américaine puis large diffusion ensuite à travers le monde : « Steve n'était pas intéressé par complètement modifier le message marketing pour chacun des pays, parce qu'il pensait qu'un bon produit transcende cette nécessité » poursuit Ken Segall. « Surtout, la marque Apple était le capital le plus important de l'entreprise — et il ne voulait pas le diluer en fragmentant le marketing. »

Le choix de frapper chacun des produits d'un « Designed by Apple in California » procédait de cette volonté de différencier le matériel Apple des autres marques, de lui appliquer une patine empreinte de cette singularité de la côte ouest, à défaut de pouvoir inscrire qu'il était fabriqué en Californie : « Steve a toujours estimé qu'Apple était une entreprise globale, et que "l'Apple Way" avait un fort pouvoir d'attraction partout dans le monde » (lire aussi : « Designed by Apple in California », une campagne de 30 ans).

Ce marketing rigide tolère tout de même des écarts, comme on le verra plus loin : « On recevait souvent de nouvelles idées de certaines régions qui avaient identifié des opportunités particulières pour la dernière campagne en date » ajoute Ken Segall, mais un ancien responsable marketing produit chez Apple France (pendant la seconde ère Jobs) parti dans la téléphonie mobile il y a dix ans, garde tout de même le souvenir d'un corset qu'il fallait porter bien serré :

La marge de manœuvre est très faible (adaptation des filiales à leur marché local), voire nulle (distributeurs et/ou partenaires comme les opérateurs téléphoniques). Le gros de la pub Apple c'est la TV. Et là, c'est zéro adaptation, sauf de la traduction et un "check" avec les filiales locales de TBWA, essentiellement pour ne pas faire d'impairs culturels.

Au risque parfois de commettre quand même de belles bourdes. On se souvient en 2016 d'un diaporama d'Apple pour la fête des mères dont les versions française, italienne, allemande et japonaise avaient été tronquées pour supprimer un couple de lesbiennes avec leur enfant. La photo fut réintégrée discrètement quelques jours plus tard.

Des adaptations millimétrées

« Le message est totalement contrôlé, avec une supervision des chefs produits américains au siège d'Apple France, il n'y a que les logos des partenaires qui peuvent apparaître, et encore, ils payent ». Cet ancien salarié fait référence à ces affiches de pub pour l'iPhone qui bien souvent exploitent toutes le même visuel et ne se distinguent que par un petit logo de l'opérateur, calé dans un coin.

« Par le passé, il y a eu des essais pour vraiment adapter les pubs TV aux marchés locaux », ajoute-t-il. « Pour moi, le dernier exemple significatif fut la série "Switcher - Get a Mac" ». Le duo formé par Justin Long (Mac) et John Hodgman (PC) rencontra un tel succès que la campagne fut refaite au Royaume-Uni et au Japon, avec d'autres acteurs.

Get a Mac au Royaume-Uni, aux Etats-Unis (et reste du monde) et au Japon.

« Certains patrons refuseraient immédiatement l'idée d'une campagne qui ne peut être déployée à l'international », explique à son tour Ken Segall, qui souligne l'ouverture d'esprit de Jobs dès l'instant où le jeu en valait la chandelle :

Il encourageait l'excellence dans le travail créatif et il ne suivait pas des règles aussi drastiques. S'il aimait vraiment une idée et qu'il pouvait y déceler une valeur pour la marque et son marketing, il était disposé à accepter le surcroît de travail que nécessitait l'adaptation à d'autres pays. Un bon exemple est l'excellente campagne Get a Mac. Elle ne fonctionnait vraiment qu'en langue anglaise, et il a même fallu la récréer pour le Royaume-Uni (et le Japon, ndlr). Ça a représenté un énorme effort pour la diffuser à l'international, mais Steve avait compris que ça le méritait.

Le credo était que « le concept devait rester le même, mais chaque pays était encouragé à faire preuve d'imagination dans sa mise en application. » Ce n'était bien sûr pas systématique. Les pubs du premier iMac en France étaient identiques à celles diffusées aux États-Unis. On a tous vu aussi les même pubs silhouettes colorées pour l'iPod. Mais lorsque l'occasion se présentait, Apple donnait son feu vert à quelques écarts :

L'agence de Tokyo a tiré parti d'une particularité d'une station de métro pour créer quelque chose auquel on n'aurait jamais pensé depuis Los Angeles. Il s'agissait d'une immense station avec de très larges colonnes. Notre filiale japonaise a complètement transformé les lieux avec de magnifiques visuels pour l'iMac qui habillaient intégralement ces piliers. C'est comme si nous avions pris possession des lieux. Le premier iMac ayant un design complètement original à l'époque, cet effet extraordinaire s'en trouvait renforcé.

Ils ont fait un autre truc extra. Sur les murs de certains tunnels, ils ont créé une série de pubs iMac qui se succédaient lorsque le métro prenait de la vitesse, pour créer un effet de mouvement. C'était très malin !

Ce n'était pas un exemple isolé, insiste Ken Segall, de telles initiatives étaient encouragées et validées dès l'instant où « le look and feel de la campagne était préservé, que le message restait le même et que cet effort participait à renforcer la marque Apple ». On peut donc emprunter un aiguillage pour aller sur d'autres rails, mais l'expérience du voyage et la destination doivent rester inchangées.

On pourrait dire que la publicité des produits d'Apple est déclinée de trois manières. Il y a les grandes campagnes appliquées uniformément d'un pays à l'autre. Prenez cette page YouTube d'Apple Japon et cette autre d'Apple Turquie. La quasi totalité de leur contenu y est identique. Qu'elle parle de Mac, d'iPhone ou d'Apple Watch, Apple emploie des clips identiques. Pour l'iPad Pro, c'est la même ado américaine avec son look à la Stranger Things (autre succès populaire mondial) qui se balade à vélo dans les rues de New York et qui demande à sa voisine ce qu'est un PC.

Plutôt que d'adapter des films pour leur donner une couleur plus locale, il suffit parfois d'y mettre des gens de tous horizons. Ainsi, à l'intérieur de certaines pubs, les produits ne sont plus vus exclusivement à travers un prisme purement américain. Marque mondiale, Apple montre des utilisateurs en Europe, en Asie, en Afrique… de partout sur la planète. La dernière campagne Derrière le Mac donne un coup de projecteur sur deux utilisateurs américains, mais un troisième est au Rwanda.

Détail, on aperçoit aussi des images de vieux portables Mac depuis longtemps sortis du catalogue. On ne vend pas le dernier Mac, mais le Mac au sens large. Quant à l'iPhone, c'est devenu plus qu'un produit que l'on commercialise comme n'importe quel autre : « Même depuis les États-Unis, on pourrait dire que le marketing de l'iPhone est devenu "global" », observe Ken Segall, « puisqu'il fait référence à plusieurs cultures. Cela fait partie de l'attrait pour l'iPhone, les iPad et les MacBook — des gens partout dans le monde profitent des bienfaits des technologies d'Apple. Apple ne vend plus seulement un produit, elle vend un phénomène mondial. Aujourd'hui ça marche très bien, mais qui sait ce qu'il en sera demain… »

Ensuite, il peut y avoir des adaptions de ces pubs sur leur forme, comme celles décrites précédemment, mais où le fond va demeurer intact. On a parlé de Get a Mac, un autre exemple est celui de The Song, le clip sorti aux États-Unis pour Noël 2014. Une jeune fille utilise des produits Apple pour enregistrer une vieille chanson, chargée d'émotions pour sa grand-mère. Deux mois plus tard, la même publicité accompagne le nouvel an chinois. Le scénario est rigoureusement identique mais les acteurs et les lieux sont devenus 100 % chinois.

"The Song" versions américaine et chinoise

Et puis il y a des créations que l'on ne voit que dans quelques pays, sinon un seul. En Turquie, la Journée de la fête des enfants, au printemps, est depuis quelques années l'occasion d'une campagne spéciale. Cette année c'était pour l'iPad et son Pencil. Au Japon, l'été dernier, il y a eu ces trois pubs pour inciter à switcher vers l'iPhone. Elles mettent en scène une personne et son double en marionnette. Ces clips ne sont pas sortis de leurs marchés respectifs.

En Chine, ce court-métrage de Peter Chan, de février dernier, filmé à l'iPhone, imagine ce qui se passe pendant les trois petites minutes où une mère, contrôleuse dans un train, peut voir son fils sur un quai de gare.

Citons aussi le Brésil, qui est maintenant fêté tous les ans avec une pub prenant prétexte du carnaval, la Coupe du monde de football, qui depuis deux éditions a droit à sa campagne multi supports, ou encore les Émirats arabes unis, avec un diaporama fait d'images prises au soleil couchant.

La France compte parmi les pays où des efforts particuliers sont faits. Il y a peu on a eu la campagne Paris Lyon Marseille. Avant cela, le court-métrage filmé à l'iPhone par Michel Gondry, ou encore la célébration du 14 juillet en 2016 autour des couleurs tricolores. Une campagne aux couleurs de la nation qui, triste hasard du calendrier, démarra quelques heures seulement avant l'attentat de Nice.

14 juillet 2016

Pourquoi cette campagne « Réalisée avec l'iPhone » prenant pour sites les trois plus grandes villes de l'Hexagone ? Apple France n'entre guère dans les détails et renvoie aux deux précédentes opérations citées plus haut, déclarant simplement qu'il s'agit à chaque fois de « célébrer la créativité française ». Reste que ce concept des villes aurait pu être décliné dans de nombreux pays, où la créativité est tout aussi foisonnante. Mais la France fait visiblement exception, ou bien l'agence de pub d'Apple y est plus active qu'ailleurs ?

Même chez les opérateurs qui ont été habitués à garder le petit doigt de leur créativité sur la couture du pantalon, il y a parfois des surprises. SFR avait conçu un joli film en 2014 pour l'iPhone 5s et le réseau 4G (vidéo). Orange en a quelques-unes aussi à son actif, comme celle-ci pour l'iPhone X ou cette autre, rigolote, pour l'iPhone 7.

Ces quelques respirations dans une communication mondiale homogène et verrouillée montrent qu'Apple accepte de déroger à sa politique. Mais n'est-il pas frustrant pour les communicants dans les filiales de l'agence de pub d'Apple de ne faire que traduire des contenus imaginés en Californie ?

« Oui, dans un sens », admet Ken Segall qui rappelle toutefois que Los Angeles était à l'écoute des bonnes idées étrangères. Il livre aussi cette anecdote d'une réunion où Jobs avait été convié à venir saluer des créatifs de TBWA\Chiat\Day réunis sur le campus d'Apple. C'était vers la fin des années 90, après une Macworld Expo. Ce jour-là, le patron d'Apple surprit son auditoire, mais pas dans le sens espéré :

Dans son message de bienvenue, il critiqua certains des projets menés à l'international qu'il avait pu voir, poussant l'un des directeurs de la création à émettre quelques protestations. Comme il le faisait souvent avant de répondre, Steve resta assis en silence, cherchant les mots adéquats pour expliquer son point de vue.

Il leur dit quelque chose du genre : "Écoutez, vous n'avez certainement pas envie d'entendre ça, mais… je ne veux pas que vous soyez trop créatifs". Il expliqua que nous avions besoin d'une campagne homogène autour du monde, bien adaptée aux cultures locales, mais qui reste intrinsèquement identique.

Inutile de dire que le choix de ses mots a surpris et a dégrisé ceux qui étaient là. Voilà qu'ils espéraient être stimulés par le Grand Homme et au lieu de ça, on leur disait de se glisser dans la roue des États-Unis pour le bien d'un message unique et pour distinguer la marque Apple des autres. La finalité de Jobs était tout à fait pertinente (pour Apple), mais effectivement, il y a eu des gens déçus dans la salle, de voir que leur objectif était de nous suivre.

Une agence de pub au sein d'Apple

Aujourd'hui, comme hier, Apple dispose d'une équipe interne de publicité et de communication, une sorte de reflet de celle de son agence extérieure. Le rapport de force entre les deux a néanmoins complètement évolué depuis la disparition de Jobs et la décision de Lee Clow, en 2009, de prendre du recul pour occuper la fonction de président du groupe.

Lee Clow, avril 2018. Crédit : TBWA

Steve Jobs n'avait jamais voulu que l'équipe com' chez Apple soit trop impliquée dans les grands projets : « Il se reposait sur Lee Clow et son équipe de TBWA\Chiat\Day pour imaginer les campagnes des produits et les campagnes institutionnelles, charge ensuite aux personnes en interne, chez Apple, de les déployer sur le site web et dans les Apple Store. »

Au fil des années, la pression de ce groupe pour peser davantage s'est faite plus forte, mais Jobs a maintenu cette séparation : « Il respectait le travail précédemment accompli par l'agence pour Apple et la qualité de leurs réflexions. Je ne l'ai jamais entendu le formuler verbalement, mais je pense qu'à un certain degré, il aimait avoir cette "opinion extérieure indépendante" lorsqu'il s'agissait de création et de stratégie. »

L'entente était bonne entre Jobs et Clow, poursuit Segall, il y avait un respect mutuel et une bonne énergie côté TBWA\Chiat\Day, tandis que l'équipe interne chez Apple rongeait son frein et souffrait d'une frustration de ne pas être plus impliquée :

Ce n'est pas seulement la disparition de Steve qui a modifié cette relation. A cette époque, Lee Clow avait décidé de se retirer de la gestion quotidienne du compte Apple. Voilà que les deux types qui s'entendaient si bien étaient partis, leurs équipes ont dû travailler ensemble mais leur relation n'avait jamais été ni tendre ni chaleureuse.

C'est à ce moment que les responsables marketing au sein d'Apple poussèrent à la création d'une équipe marketing interne — en clair, une agence intégrée. Ils remplacèrent le directeur créatif d'Apple par une figure du milieu de la pub new-yorkaise (Tor Myrhen, en avril 2016, ndlr) et commencèrent à embaucher un grand nombre de personnes pour le marketing, la création et autres.

Tor Myrhen, Vice Président Communication Marketing

À compter de là, Apple pouvait concevoir des campagnes directement en interne, comme le faisait son agence précédemment, laquelle était et reste aujourd'hui encore sous contrat. « De ce que j'en comprends, l'agence n'est plus "responsable" des commandes, à la place elle se retrouve dans une compétition forcée avec l'équipe créative d'Apple — mais encore faut-il qu'elle soit invitée aux réunions de préparation. Les rôles s'en trouvent complètement inversés. »

L'embauche de Tor Myrhen n'a pas été l'unique signe d'un changement en cours chez Apple. Dans le cadre du procès Apple-Samsung, des échanges de courriers furibards de Phil Schiller avec son agence furent rendus publics. Samsung avait marqué des points avec ses pubs moquant les clients d'iPhone faisant la queue devant des Apple Store et Schiller voulait des propositions pour renverser la vapeur (lire : Apple v Samsung : Phil Schiller sort de ses gonds contre l'agence de pub d'Apple). L'idée de mettre un terme à ce contrat a aussi flotté dans l'air.

Les frictions entre la nouvelle équipe de TBWA et celle d'Apple tiraient la relation de plus en plus vers le bas. Steve Jobs était la personne qui empêchait que cela se produise et, sans lui, le groupe interne avait le contrôle absolu.

Segall se souvient de discussions qui pouvaient être houleuses du temps de Jobs, d'échanges passionnés. Alors que sans Jobs, sans cette implication quotidienne du grand patron, et au vu des nouvelles tensions qui ont émergé, l'agence doit maintenant marcher sur des œufs :

Ce point de vue "indépendant", qui était important pour Steve Jobs, n'a plus la même importance pour le nouveau régime en place chez Apple. Je ne peux pas reprocher complètement à Apple de vouloir prendre le contrôle, c'est un comportement assez humain. Les gens créatifs veulent diriger, et ne pas avoir le sentiment qu'ils travaillent pour quelqu'un d'autre situé à un niveau plus haut.

Pour résumer les choses : la situation d'Apple aujourd'hui pour le marketing et le travail créatif, c'est le jour et la nuit comparé à l'époque de Steve.

Est-ce que le résultat en est meilleur… ou moins bon ? Pour l'ancien cadre chez Apple France, l'appréciation est salée : « Les pubs TV Apple sont justes devenues plates, assez lénifiantes et chiantes globalement… » Quant à Ken Segall, il s'inscrit dans un registre plus diplomatique mais où transpire ce qu'il doit en penser : « chacun se fera son opinion ».

avatar iPepito | 

Et en même temps le modèle or c'était pas pour le marché chinois ?

avatar ovea | 

@iPepito

maybe not, but certainly just a rhoticity epiphenomenon like with French «heuuu» …

avatar Sgt. Pepper | 

Super Article ?

Mais c’est quoi ce titre ??

La phrase (d’un publicitaire) est en fait:
« Apple ne vend plus SEULEMENT un produit,
elle vend un phénomène mondial. »

Ce qui change Complètement le sens du propos ... ??
( d’où le commentaire ci dessus?)

avatar Florian Innocente | 
Ah mais oui, il y a un truc qui me gênait dans le titre et c'était bêtement ça. Merci !
avatar Sgt. Pepper | 

@innocente

?

avatar occam | 

« Les pubs TV Apple sont justes devenues plates, assez lénifiantes et chiantes globalement… »

Rien à ajouter. Juste souligner « devenues ».

avatar reborn | 

Mettre juste le produit sur fond blanc ça ne peur plus fonctionner aujourd’hui. C’est rapidement copier par la concurrence.

avatar ovea | 

@reborn

Juste une pratique de la photo de produits … rien à copier

avatar reborn | 

@ovea

Suffit de regarder les pubs pour téléphone très corporate d’avant l’iPhone, puis celle d’après.

Il faut aussi jeter un oeil à la pub pour la première Samsung Gear de Samsung là aussi copié collé sur une des premières pub de l’iPhone..

avatar ovea | 

@reborn

Du corporate au pré-presse … tout une transition du hype sur des bouleversements industriels à travers le prisme produit qui traite le plus en douceur l'information et ce qu'elle a d'anxiolytique dans le travail. Une paille !

avatar Dimemas | 

n'importe quoi ...
Apple n'a rien inventé, c'est juste l'évolution logique des modes de communication dans le monde de la pub.

avatar reborn | 

@Dimemas

Et Apple dans le monde de la pub c’est quoi ? Un suiveur ?

?

avatar melaure | 

@reborn

Ca montre surtout que ce n'est plus le produit qui est important, ses specs, sa technicité. Seul compte le rêve du bobo a qui on va refouguer du matos dont le prix n'a plus rien a voir avec le contenu puisque celui n'a plus d'importance. C'est beau et vous n'avez pas besoin de plus ... sortez la CB !

Non seulement la comm est devenu chiante (comme les keynote), mais le coeur de métier de la pomme a changé : fini l'informatique, vive le fric. C'est une société financière avant tout ;)

avatar reborn | 

C’est pas ce que montre la dernière campagne mac, bourré d’anciens mac en conditions réelles d’utilisation. Ce qui derange c’est qu’Apple peut se permettre ce genre de pub ou elle peut juste se contenter de renforcer sa marque.

avatar pagaupa | 

@Reborn

« C’est pas ce que montre la dernière campagne mac, bourré d’anciens mac en conditions réelles d’utilisation. »

Tu te fais trop manipuler par les films de sciences fiction...

avatar reborn | 

@pagaupa

Conditions réelles est en italique, c’est pas pour rien..

avatar webHAL1 | 

@reborn
« C’est pas ce que montre la dernière campagne mac, bourré d’anciens mac en conditions réelles d’utilisation. »

Une campagne qui aurait pu être faite parfaitement à l'identique pour Microsoft, Google, Samsung, HP, etc. Rien de différentiateur. Rien de novateur. Juste un message marketing lissé au maximum et ayant pour but (raté, à mon avis) de susciter une émotion.

avatar byte_order | 

> Rien de différentiateur.

Oh ben si quand même :
- les adaptateurs
- des gens qui doivent bosser à même le sol (plus de budget pour s'acheter des sièges ? Refus de s'assoir sur autre chose qu'un iSeat ?)

> susciter une émotion

Ben, à part voir des gens qui bossent principalement avec macbook assez anciens, effectivement, côté émotion c'est pas très efficace.

avatar webHAL1 | 

@byte_order

Vous êtes taquin. ;-)

avatar Grizzzly | 

@melaure

Mais faut arreter avec les specs techniques, c’est debile

Le grand public, il s’en tamponne en réalité des specs, il veut surtout une machine qu’il prendra plaisir à utiliser au quotidien

C’est comme les bagnoles, le grand public se tourne aujourd’hui vers le confort, le plaisir de conduite, les equipements interieurs, le design...il s’en tape de la vitesse de pointe ou du zero à 100....

avatar pagaupa | 

@Grizzzly

Sauf quand il passe chez le réparateur et qu’on lui annonce que l’électronique oblige à remplacer la moitié de la bagnole...

avatar pagaupa | 

@melaure

+1?

avatar R1x_Fr1x | 

Oui enfin fut un temps elle ne vendait que des produits performants pour les plus grand plaisir des passionnés.

Puis les 2, des produits et un phénomène mondial ce qui a contribué à leur démocratisation.

Aujourd’hui il n’y en a plus que pour le phénomène mondial pour le plus grand plaisir des kikolol et au grand désespoir des passionnés d’antan.

avatar Malvik2 | 

@R1x_Fr1x

Bah en même temps on ne peut pas leur reprocher d’innover quand même...

Une montre qui t’annonce que tu as un problème avec ton cœur, c’est chez Apple.
Un smartphone qui se déverrouille de façon sûr en projetant de jour comme de nuit un nuage de points sur ton visage, c’est chez Apple.
Même chose pour les iPad 120htz, Le Pencil aussi réactif qu’un crayon, les Airpods qui ont ringardisé les fils pour certains usages, le HomePod qui t’entends énoncer tes requêtes quasi à l autre bout de ta baraque...

Moi qui suis passionné de nouvelles technos, toutes ces features me font clairement "kiffer" comme disent les djeunes.

Après oui y’a beaucoup de com, mais y’a aussi du solide derrière.

avatar IPICH | 

@Malvik2

Je suis d'accord avec tout ce que vous dites par contre les AirPods... c'est pas eux qui ont été les premiers à ringardiser les fils

avatar Dimemas | 

@ malvik :
Et voila comment la pub rend les gens stupides !
C'est toujours surprenant de voir que les gens sont de moins en moins capables d'être critiques vis-à-vis des produits et des messages véhiculés par la pub qui visent juste à changer nos comportements et l'image que nous avons de certains produits parfois en abrutissant les gens ou en faisant croire aux gens n'importe quoi.

De toute façon, c'est connu, plus c'est gros, plus ça passe !

Là en l'occurence, notre cher ami nous dit que sa toquante peut lui dire s'il a un problème avec son coeur... C'est beau l'innocence... et c'est tellement faux.
Et que dire du fameux iPad avec un stylet, qui me fait penser aux cintiq de chez wacom qui date de plus de 10 ans !!! Là aussi apple a tout inventé c'est ça ? XD
Le homepod est un gros ratage en règle à cause de la concurrence qui est largement en avance (et je parle pas de siri)

Il n'y a rien de solide, c'est juste que tu es tellement crédule et prêt à croire n'importe quelle connerie venant de leur part que tu dis ça.

Franchement, ça fait froid dans le dos de te lire

avatar Grizzzly | 

@Dimemas

Vous croyez vraiment que le succès d’Apple n’est dû qu’à une arnaque marketing et à la crédulité des gens ?

?

avatar Dimemas | 

Franchement ?
En grande partie oui !

Et le simple fait de lire les réactions de certaines personnes ici confirme cette idée.
Quand on vend du rêve en affichant un message d'excellence sur tous les plans à des gens qui n'y connaissent pas forcément grand chose que se passe-t-il à ton avis ?
Et la grille tarifaire rassure aussi les acheteurs qui se disent que leurs machines sera forcément au top alors qu'en réalité ... le mac n'a jamais été aussi cheap par exemple...

Comme je disais plus haut, plus c'est gros, plus ça passe.

avatar jazz678 | 

@Dimemas

« Quand on vend du rêve en affichant un message d'excellence sur tous les plans à des gens qui n'y connaissent pas forcément grand chose que se passe-t-il à ton avis ? »

Parce que tu penses que les clients des autres marques s’y connaissent plus ?
Les clients ne demandent qu’une chose : avoir des machines et des logiciels sympa qui font le job
L’excellence revendiquée par Apple est largement plébiscité dans le domaine et au delà.

« Et la grille tarifaire rassure aussi les acheteurs qui se disent que leurs machines sera forcément au top alors qu'en réalité ...le mac n'a jamais été aussi cheap par exemple.. »

Si globalement les machines n’étaient pas fiables, ça se saurait. Vu les prix, les clients auraient désertés cette marque depuis le temps.
C’est loin d’être le cas

avatar pagaupa | 

@jazz678

Zara et H&M vendent de la merde et pourtant tout le monde y courre...
Phénomène de mode, quand tu nous tiens...

avatar Dimemas | 

Tu es hyper intelligent toi !

@ pagaupa :
impressionnant de voir comment le comportement des gens peut être conditionné par la pub, on se rapproche presque d'un comportement pavlovien

avatar Bigdidou | 

@Dimemas

"impressionnant de voir comment le comportement des gens peut être conditionné par la pub, on se rapproche presque d'un comportement pavlovien"

La pub et le marketing en général exploitent des ressorts bien plus complexes que le conditionnement simple.
Ils étudient puis détournent des comportement et des ressorts profondément ancrés. C'est impossible d'échapper à ça (et bien naïf de croire qu'on peut).
Après acheter ou pas relève toujours du choix, mais dont l'expression est fortement biaisée par les méconnaissance des facteurs qui influent sur ce choix.

avatar Horfilas | 

@Bigdidou

« Après acheter ou pas relève toujours du choix, mais dont l'expression est fortement biaisée par les méconnaissance des facteurs qui influent sur ce choix. »

Pourrais-tu reformuler ? Je n’ai pas compris.

avatar ovea | 

@R1x_Fr1x

Malgré le kiff de @Malvik2, et tous ses avatars kicoulol parfaitement louable, Apple est bien devenu une bureaucratie qui étouffe l'innovation par la réquisition des moyens de production mondiale et sa fermeture aux applicatifs tiers.

Le «particularisme» tant déconstruit depuis la vente exclusive DU phénomène mondial, est bien ce qui faisait la qualité d'Apple et le soin apporté au petit détail insignifiant … mais tellement pratique et digne d'être reconnus par l'intelligente de sa mise en place.

Ce «particularisme» mis à bas s'accompagne de préoccupations bien plus inquiétantes :
L'impossibilité de compenser cette perte par l'ouverture du système à des solutions extérieurs à Apple, au moins aussi créatives et pragmatiques.

Et le nœud du problème est bien là :
Apple n'est déjà plus un phénomène mondial comme lieu de l'innovation. L'innovation ayant toujours été ailleurs, Apple ne ce met plus elle-même des bâtons dans la roue et, cette roue bureaucratique s'emballe pour ne fait advenir l'innovation qui existe depuis des lustres, que quand ça l'arrange, empêchant encore plus certainement d'intégrer l'innovation selon le profil de chacun, avec ses besoins.

Plus drôle, le pire si on a pas d'humour, c'est le que le constat de l'émergence de ce seul phénomène … est déjà bien lointain.

avatar pecos | 

Hé oui, Apple est devenue un champion de la communication et du marketing (comprendre : propagande, publicité, idéologie, moralisme, bien-pensence...).
Ça fait froid dans le dos, et je me rappelle avoir écrit dans un autre message qu'heureusement, que ce n'est pas un état ou un régime politique.

Ce qui interroge, c'est l'attrait et la fascination que ça provoque chez certains ici.
Alors qu'objectivement, une société Apple moins hégémonique, moins omniprésente et moins prescriptrice d'idées politiques, de morale, d'idéologie au sens large serait quand même plus rassurante.

Elle pourrait même alors faire de bien meilleurs produits : les produits Apple (soft et hard) ont souvent été bien meilleurs lorsque la société était moins adulée. Je ne sais pas s'il y a une relation de cause à effet, mais le fait est que.

Mais il reste que le savoir faire d'Apple en matière de propagande est remarquable : plus la qualité des produits baisse, plus il se vendent.
C'est un paradoxe : l'Apple d'il y a 10 ans faisait des produits autrement plus originaux, aboutis et performants pour l'époque, tant au niveau matériel que logiciel.

Aujourd'hui, passée la beauté du design extérieur (qui n'est qu'une coquille) on chercherait vainement une vraie valeur ajoutée par rapport à la concurrence : mêmes performances (ou pire), mêmes fonctions, mêmes composants, même conception irréparable et jetable.

Apple réussit même le tour de force de vendre des trucs complètement inutiles ou mal fichus (par exemple les derniers claviers des portables, ou l'Apple watch) en les faisant passer pour des innovations indispensables et de grands progrès. Très fort.

Très dans l'air du temps, quoi.

avatar oomu | 

l'apple watch est mal fichue ?

avatar pecos | 

Non, ne tronquez pas ma phrase.
L'appleWatch est très bien fichue.
Elle est juste complètement inutile.
(écrit par quelqu'un qui n'a jamais porté que très rarement une montre et qui n'en porte pas ;-) )

avatar death_denied | 

@oomu

Oui très mal: elle n’affiche pas l’heure en permanence et et la batterie qui ne tient même pas une demi journée pour certains modèles !

avatar Florian Innocente | 
A part se servir de sa montre pour téléphone pendant 4h d'affilée — ce qui doit être bien pénible — je ne vois pas ce qui peut mettre une AW à genoux en une demi-journée.
avatar deltiox | 

@innocente

Une App de navigation ?
Ça consomme pas mal sur une Apple Watch

avatar Grizzzly | 

@deltiox

Les apps de navigation utilisent le gps de l’iphone donc ne pompent pas l’autonomie de la montre.

Le gps de l’apple watch est utilisé lors d’exercices uniquement.

2 choses peuvent donc mettre a genoux l’autonomie:

- Un exercice de tres longue duree qui exploite gps + cardio en continu
- Un appel telephonique longue duree depuis la montre (encore plus en cellulaire avec serie 3)

En 3 ans d’utilisation, je l’ai mise une seule fois a genoux:
Lors d’une randonnée de 5h ou j’avais lancé un exercice de matche en continu.

avatar deltiox | 

@Grizzzly

Les apps de navigation + Apple Watch c’est surtout pour la moto dans mon cas
Le téléphone a sa prise USB (ou sa batterie externe en vélo)
Par contre l’Apple Watch en lien Bluetooth continu voit sa charge diminuer rapidement avec ce type d’application

My 2 cents

avatar PomBreizh | 

@deltiox

Ah, la consommation doit être supérieure en moto, alors.
Car, en voiture, navigation sur iPhone + Apple Watch en continu pendant 8h de trajet... l’Apple Watch est encore vaillante à l’arrivée.
Et après une matinée en utilisation normale.

Apple Watch 3, ceci dit.

avatar deltiox | 

@PomBreizh

Apple Watch tout premier modèle dans mon cas
Fort pratique avec Maps qui fait vibrer la montre avant de devoir tourner

Ceci dit, depuis j’ai arrêté de porter une AW, mais c’est une autre histoire

8h en Bluetooth sans broncher ?
Grosse différence d’autonomie alors

avatar PomBreizh | 

@deltiox

Alors, je comprends.
Ma première Watch est allée à ma fille, qui l’adore mais ne la porte pas en permanence comme son père ?.

Oui, de très gros progrès au niveau de l’autonomie.
1h30 de vélo par jour pour mes trajets A/R boulot (avec capteur cardiaque et GPS) et je termine la journée vers minuit (démarrée à 6h), en général, entre 40 et 50%. Le lien avec le téléphone n’est jamais suspendu, je ne suis pas adepte du jonglage avec les connexions Bluetooth et WiFi.

avatar Florian Innocente | 

Ah peut-être. Pourquoi pas. Je n’ai jamais été très fan de cette fonction en voiture (et en plus j’utilise Waze).

avatar Dimemas | 

Oui.

avatar Arcetnathon | 

@pecos

Le problème de la nostalgie, c est qu on oublie les mauvais coté et on sublime les bons. Apple a toujours fait du Apple et en fera toujours :)

avatar pecos | 

Ben... c'est pas une question de nostalgie, mais de comparaison : factuellement, aujourd'hui les produits apple ne sont ni plus ni moins rapides, faciles à utiliser ou fiables que l'équivalent chez la concurrence.
Et pourtant, c'est ce que beaucoup imaginent.
Il y a 10 ans, l'iPhone fut une révolution.
Ou est la révolution aujourd'hui ?
Rendre obsolète des machines de 2012 aussi rapides que les machines actuelles ?
En 10 ans Google et Microsoft ont fait bien des progrès; Qu'a fait Apple ?
Et je ne parle pas du hard.

avatar Arcetnathon | 

@pecos

Tu as des preuves sur ce que tu dis ? C est facile d annoncer des choses, mais sans rien derrière, ca vaut pas mieux que dire :  « factuellement, les produits Apple sont fabuleux, toujours plus fiables et en avance sur la concurrence »

Aujourd’hui on a toujours pas de SAV aussi efficace chez la concurrence, aucun suivi aussi long et niveau fiabilité ils sont toujours dans les premiers.

Apres on juge le produit que l on a sur d autres critères, il semble que ça convainc toujours plus de monde d année en année

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