Apple est la première entreprise de la high-tech à marquer publiquement et à nouveau son opposition face à l'administration Trump. Après le décret sur l'immigration, c'est la question de l'accès aux toilettes de leur choix par les personnes transgenres qui a fait réagir la Pomme.
Apple a adressé un communiqué à plusieurs médias américains où elle déclare :
Apple estime que tout le monde mérite une chance de s'épanouir dans un environnement exempt de stigmatisation et de discrimination. Nous soutenons les efforts qui conduisent non pas vers moins de tolérance mais davantage, et nous croyons fermement que les étudiants transgenres doivent être traités à égalité. Nous sommes en désaccord avec tout effort visant à limiter ou à annuler leurs droits.
L'administration Obama, il y a un an, dans ce qui avait été surnommé "la guerre des toilettes" avait autorisé les étudiants transgenres à fréquenter les toilettes qu'ils jugeaient correspondre au sexe auquel ils s'identifient, et pas nécessairement au sexe de leur naissance.
Une politique d'ouverture qu'abhorrait la frange la plus conservatrice des républicains. Ce revirement a donné lieu à une passe d'armes feutrée entre le département de la justice dirigé par un conservateur et le département de l'éducation dont la responsable jugeait, grosso modo, que cette question n'était pas de la première urgence. Entre démissionner et manger son chapeau, Betsy DeVos a choisi la seconde option s'est rangée à la position de son collègue Jeff Sessions, soutenu par le président américain.