IBM est devenu un bon client d’Apple et l’inverse est tout aussi vrai, explique CRN. Les achats d’Apple en technologies et services d’IBM devraient augmenter de 22 % cette année. L’équipe de 25 personnes en charge de ce client chez Big Blue espère passer son chiffre d’affaires de 67 millions de dollars l’an passé à 82 millions pour la fin 2016.
Des réunions de haut niveau ont lieu entre Tim Cook et Jeff Williams d’un côté et des dirigeants d’IBM de l’autre. Le duo serait particulièrement intéressé par Watson pour utiliser ses capacités d’analyse de gros volumes de données dans les domaines de la santé, des offres pour la fabrication de produits ou encore dans le cadre de son projet d’automobile.
Apple utilise aujourd’hui des solutions d’IBM dans son activité de vente en boutiques, sur internet ainsi qu’à l’intérieur de ses data centers. À ce titre, la tentation est grande d'imaginer qu'IBM peut jouer un rôle important dans le projet d'Apple de gérer intégralement ses infrastructures serveurs, et ne plus dépendre à terme de Google, Amazon ou Microsoft. « IBM sait mieux que beaucoup de ses concurrents comment faire fonctionner ensemble des produits. IBM n’est pas le meilleur dans chacune de ses technologies, mais lorsqu’elles sont réunies, toutes ces pièces s’assemblent parfaitement », explique un contact de CRN.
Ni Apple ni IBM n’ont souhaité entrer dans les détails de leur collaboration, en dehors de ce que l’on en sait déjà sur le rapprochement de Watson avec ResearchKit ou le programme de développement d’apps iOS professionnelles.
Une porte-parole d’IBM a néanmoins assuré que le partenariat signé il y a presque deux ans n’avait permis que « d’effleurer ce qu’il était possible de faire entre les deux groupes ».