Le FBI a peut-être trouvé un moyen d’accéder — sans l’aide d’Apple — au contenu de l’iPhone 5c utilisé par l’un des terroristes de la tuerie de San Bernardino. Moins de 24h avant un face à face entre Apple et le FBI devant un tribunal de Californie, le Département de la Justice a demandé le report à de cette rencontre à une date ultérieure [pdf] :
Le dimanche 20 mars, un tiers a fait la démonstration auprès du FBI d'une méthode possible pour déverrouiller l'iPhone de Farook (l'un des deux terroristes abattus, ndlr). Des tests sont nécessaires pour s'assurer que la méthode est fiable et sans danger pour les informations sur l'iPhone. Si cela fonctionne, elle rendra inutile l'assistance d'Apple demandée au travers de l'ordonnance de l'All Writs Act.
Le Département de la Justice se donne jusqu’au 5 avril pour communiquer les résultats de ces essais. Melanie Newsom, l’une de ses portes-paroles, a expliqué que le FBI n'avait jamais cessé de chercher un moyen d’accéder au contenu de ce téléphone. La médiatisation de l'affaire lui a toutefois valu d'être contacté par des personnes hors des sphères du gouvernement américain, avec des suggestions techniques pour franchir les obstacles d'iOS.
« Nous devons d’abord tester cette méthode pour nous assurer qu’elle ne détruit pas les données, mais nous sommes raisonnablement optimistes. C’est pour cette raison que nous demandons à la Cour un délai supplémentaire pour explorer cette option ».
La juge Sheri Pym doit s’entretenir ce mardi avec les deux parties au vu de ce nouvel épisode. Hier soir, en introduction du Special Event d’Apple et alors que ce rebondissement n'avait pas encore été rendu public, Tim Cook a réitéré son intention de ne pas céder d’un pouce sur les questions de confidentialité des données de ses clients.
[MàJ à 7h00] : Apple a tenu un point presse pendant lequel ses avocats ont indiqué qu'ils voudront connaître l'identité de la personne qui assistera le FBI pour discuter de la vulnérabilité utilisée.