Apple réunissait aujourd’hui ses actionnaires. Du traditionnel renouvellement du mandat des membres du conseil d’administration à la sempiternelle mise au vote des résolutions soumises par la société et les actionnaires, ce meeting n’aurait pas dû rester dans les mémoires. Mais Tim Cook a décidé de le pimenter un peu en apportant un peu plus d’eau au moulin de la rumeur sur l’Apple Car.
Interrogé par un actionnaire sur le sujet, le CEO d’Apple s’est demandé s’il n’aurait « pas dû interroger quelqu’un d’autre »… avant de se prêter au jeu :
Vous souvenez-vous, lorsque vous étiez enfant, comme vous étiez excité pendant le réveillon de Noël, comme vous ne saviez pas ce qu’il y aurait en bas ? Et bien, ça va être le réveillon pendant quelque temps.
Plutôt que de continuer à nier qu’Apple planche sur une voiture, un « secret de polichinelle » dans la Silicon Valley d’après Elon Musk, Tim Cook préfère désormais gérer les attentes de ses clients.
Interviewé par Fortune au début de la semaine, il admettait volontiers que la firme de Cupertino s’intéressait au marché automobile — le projet a pris une telle ampleur qu’il devient difficile de le cacher. Mais cela ne veut pas dire qu’elle commercialisera une voiture : « nous parlons de beaucoup de choses », expliquait Tim Cook, « mais nous en faisons peu. »
Par ailleurs, Tim Cook a profité de cette réunion pour réitérer sa position face aux demandes du FBI, assurant que le combat à venir ne lui faisait « pas peur ». En matière d’égalité des droits, la société a annoncé que la rémunération de ses salariées avait atteint 99,6 % de celle de ses salariés, et que celle des minorités visibles avait atteint 99,7 % de celle des salariés WASP.
Elle a pourtant fait voter contre une résolution demandant une plus grande diversité au sein du conseil d’administration, renouvelé en intégralité, et des cadres supérieurs, un problème qui touche particulièrement Apple. Les autres propositions soumises par les actionnaires, comme celles exigeant un bilan carbone neutre d’ici 2030 ou le désengagement de tous les pays violant les droits de l’homme, ont aussi été rejetées.
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