Dans le conflit, désormais ouvert, qui oppose le FBI à Apple concernant la protection de la vie privée des utilisateurs d’iPhone, le gouvernement américain tente d’apaiser les tensions. Josh Earnest, le porte-parole de la Maison Blanche, a ainsi déclaré que le DoJ (le ministère de la Justice américain) ne demandait l’accès qu’à un seul appareil.
« Ils [le FBI] ne demandent pas à Apple de complètement revoir leurs produits ou de créer une porte dérobée dans un de leurs produits », explique-t-il. Les autorités fédérales veulent en apprendre « autant qu’elles le peuvent sur un cas ». Barack Obama pense d’ailleurs qu’il s’agit là d’une « priorité nationale ».
Cette défense des autorités US sera sans doute martelée encore et encore. Pourquoi refuser le déverrouillage de l’iPhone détenu par un terroriste, demandent-elles en substance (et à voix haute). Mais Tim Cook, dans sa lettre ouverte, écrit plutôt que cette affaire a des implications bien au-delà d’un cas unique : l’ordre de la justice californienne « aura des répercussions qui vont bien au-delà de l'affaire juridique ici présente ».