« Nous n’avons pas vu le moindre signe de ralentissement économique en Chine pendant ce trimestre », affirme Luca Maestri. Le directeur financier d’Apple confirme ainsi les propos de son patron, qui assurait que « tout allait bien » en Chine. Et pour cause : la Chine est désormais le deuxième marché d’Apple.
L’Europe a perdu sa place au deuxième trimestre fiscal, celui-là même pendant lequel les Chinois fêtent la nouvelle année en multipliant les dépenses. Des dépenses qui se sont notamment portées vers les produits d’Apple, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 58,715 milliards de dollars en Chine cette année fiscale. Plus que le chiffre, c’est le taux de croissance qui impressionne : 84,33 % !
Apple semble donc défier le ralentissement de l’économie chinoise, dont la croissance ne devrait pas dépasser 7 % cette année selon les autorités, bien moins selon les économistes. « Je continue à croire que la Chine représente une énorme occasion sur le long terme » expliquait Tim Cook au plus fort de la tempête déclenchée par la crise boursière en Chine : « la croissance de la classe moyenne sera énorme ces prochaines années. »
Pour atteindre ce public désormais capable de s’offrir un iPhone, Apple s’est allié avec des distributeurs locaux, tout en continuant à ouvrir des boutiques à un rythme soutenu. Ainsi, la firme de Cupertino possède (enfin) 25 boutiques en Chine, et devrait en ouvrir 15 nouvelles d’ici au milieu de l’an prochain.
Marché stratégique, la Chine devient logiquement prioritaire dans les approvisionnements, au même titre que les États-Unis, le Japon, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France. L’iPhone 6s et l’iPhone 6s Plus étaient ainsi disponibles en Chine dès la première vague de lancement. Le résultat ? Les ventes d’iPhone y ont progressé de plus de 120 % ce trimestre.