S’il reste un atout au bon vieux lèche-vitrine traditionnel, c’est bien l’immédiateté de l’achat : il suffit de payer en caisse et on repart avec le produit désiré sans plus de cérémonie ni d’attente. Évidemment, les choses sont plus longues avec l’achat en ligne, et les revendeurs et distributeurs cherchent des moyens pour réduire encore le délai entre la commande passée et la réception du précieux paquet. Amazon a par exemple pensé aux drones qui réduiraient drastiquement le temps de livraison sous l’heure. Mais il faut encore assouplir la législation sur la sécurité aérienne, ce qui sera sans doute beaucoup plus difficile à surmonter que les difficultés techniques.
Apple penche de son côté pour la livraison le jour même. Un partenariat avec Postmates offre cette option dans certaines villes américaines, contre une vingtaine de dollars supplémentaires (lire : Apple Store : livraison le jour même dans plusieurs villes américaines). Le Wall Street Journal nous apprend aujourd’hui qu’Apple avait pris langue avec Uber, la société de véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) bien connue.
Uber cherche depuis un an à s’établir comme livreur pour les entreprises. La société a mis en place une infrastructure logistique qui permet aux chauffeurs de livrer des biens, de l’épicerie et des paquets en même temps que des voyageurs lambda — avec UberEverything, le spécialiste du VTC dispose d’une force de frappe sans égale avec ses 200 000 chauffeurs, deux fois plus qu’UPS… Apple était intéressée par ce service mais cela n’a finalement pas abouti, sans que le WSJ s’étende plus sur le sujet.