L’année 2014 a été riche de blockbusters publicitaires… À moins qu’il ne s’agisse de publicités entrecoupées d’extraits de films : Transformers: Age of Extinction, dernier épisode de la saga de Michael Bay, projette tout au long de ses presque trois interminables heures rien moins que 55 (!) marques à l’écran, d’après un décompte de Brandcameo. Beats y était particulièrement présent, à tel point que c’en était gênant (toute une séquence tourne autour de la création d’une enceinte Pill grâce à une substance extra-terrestre). Le réalisateur bourrin est coutumier du fait : le second opus de sa bataille de robots comportait rien moins que 71 marques bien visibles à un moment ou à un autre.
La marque la plus citée et la plus visible de l’année dernière au cinéma est Apple, qui reprend la première place après l’avoir perdue depuis 2012 (lire : Apple dans plus de 40 % des blockbusters américains en 2011). Les produits de la marque apparaissent dans 9 des 35 films du box office américain, ou encore dans un quart de tous les films qui ont fini premier du classement. Même si le logo d’Apple ou un de ses appareils n’est pas présent physiquement dans un film, la simple mention d’un produit suffit à incrémenter le compteur : ainsi, dans La Grande Aventure Lego (une pub à lui tout seul, quand on y songe), le méchant évoque à un moment son iPod shuffle.
La présence d’Apple est plus visible dans d’autres films, par exemple dans Captain America : le Soldat de l’Hiver, dans lequel toute une séquence est tournée dans un Apple Store. Sex Tape, avec Cameron Diaz, était également presque complètement composé de produits Apple (l’intrigue tournait autour d’une vidéo olé-olé qui avait fuité d’un nuage ressemblant beaucoup à iCloud).
Le reste du classement est édifiant et montre que l’industrie du cinéma hollywoodien, tout particulièrement les blockbusters très gourmands en dollars, a tout d’une régie publicitaire.