Apple, Adobe, Intel et Google sont vent debout contre la décision de la juge Koh de rejeter l'accord conclut avec les plaignants dans l'affaire du cartel à l'embauche.
Les quatre entreprises ont fait appel de cette décision remontant au mois dernier. Ils estiment que la juge a « clairement commis une erreur juridique ». L'accord trouvé entre les parties consistait en un règlement de 324,5 millions de dollars, répartis entre les 64 000 plaignants réunis en recours collectif et leurs avocats.
Le quatuor, rapporte Reuters, estime que la juge a eu une approche « rigide et conventionnelle » dans son appréciation de l'accord.
La juge Koh souhaitait que le montant soit plus en accord avec celui négocié entre ces même plaignants, Intuit et Disney qui ont tous les deux soldé cette affaire. Elle plaçait la barre à un minimum de 380 millions. De manière aussi à ce que ces trois années de procédure aient servi à quelque chose, alors que les éléments témoignant d'une conspiration au plus haut niveau entre ces sociétés sont multiples (lire Steve Jobs, responsable des ressources humaines de Google et Nouveaux détails sur le pacte de non agression dans la Silicon Valley).
Les avocats des salariés estiment eux que cet accord - certes loin des 3 milliards réclamés au début - avait le mérite d'assurer un dédommagement pour leurs clients au lieu de courir le risque de peut-être perdre la partie en appel après un procès.
Plaignants et accusés ont repris leurs discussions cette semaine et tout le monde doit se retrouver à nouveau devant la juge le 10 septembre.