Ce chiffre est toujours aussi étonnant : au 30 juin, Apple avait en banque 147 milliards de dollars. Cette somme qui aiguise l’appétit des actionnaires a même fini par attirer l’attention de l’homme d’affaires Carl Icahn qui entre-temps a déjà acheté pour près de 2 milliards de dollars d’actions Apple.
Si l’on met de côté les sociétés financières, les réserves d’Apple représentaient à la fin du premier semestre 10 % des réserves cumulées de toutes les sociétés américaines, selon une étude de Moody's. Fin 2012, ce chiffre était de 9,5 %. Ce chiffre continue de progresser alors qu’Apple a revu à la hausse en début d’année son programme de reversement de dividendes et de rachat d’actions.
À titre de comparaison, si l’on cumule les réserves en cash de Microsoft, Google, Cisco et de Pfizer, on arrive à 15 % des réserves totales des entreprises US.
De manière générale, Apple illustre bien ce côté « écureuil » qu’ont de plus en plus les entreprises. En 2006, les réserves de cash des sociétés américaines - non financières - s’élevaient à 820 milliards de dollars. Sept ans plus tard, ce chiffre a bondi de 81 % !
