Comme il l'avait déjà fait lors de la sortie de l'iPhone (lire Le keynote informel de Steve Jobs), Steve Jobs a animé une petite réunion avec ses employés. Manifestement, le cofondateur Apple était en grande forme. Il a ainsi donné quelques informations sur la stratégie de son groupe pour les mois à venir et n'a pas manqué de s’en prendre à Adobe et Google.
Les plans d'Apple pour 2010
Lorsqu'il a évoqué l'iPad avec ses troupes, Steve Jobs a été très clair : il s'agit pour lui d'un produit aussi important que le Macintosh et l'iPhone. Manifestement, il n'a donc pas vocation à être un hobby (comme l'Apple TV) pour la société californienne, mais un véritable business, qui pourrait, selon certains analystes, devenir dès l'année prochaine presque aussi important que l'iPod en matière de revenus générés (lire : iPad : démarrage en douceur pour une explosion en 2011 ?)
À l'entendre, 2010 sera placé sous le signe de l'offensive pour Apple. L'homme a affirmé que la prochaine génération d'iPhone sera une mise à jour "A+". Depuis que l'iPad a été présenté avec son fameux système sur puce A4, beaucoup imaginent que la prochaine révision de l'iPhone embarquera un modèle similaire. Les révisions logicielles seront également très importantes, de manière à ce qu'Android ne puisse pas tenir la cadence.
Alors que l'iMac a connu une mise à jour significative l'année dernière, la cuvée 2010 devrait permettre à Apple de passer à la vitesse supérieure. Depuis quelques jours, il se murmure qu'Apple pourrait commercialiser cette année un iMac 22" doté d'un écran multi-touch (lire : Nouveau brevet décrivant un iMac multitouch et Du multitouch sur un iMac cette année ?)
En revanche, ceux qui rêvent justement d'un iMac équipé d'un lecteur Blu-Ray devront encore patienter. Le patron d’Apple a fortement critiqué cette technologie, notamment sur le plan logiciel. Apple ne l'intégrera pas tant que les ventes de Blu-Ray n'auront pas véritablement décollé.
Il a également évoqué rapidement le rachat de Lala.com (lire : Lala : Apple fredonne un nouvel air). Apple désirait intégrer l'équipe de cette société à celle d'iTunes.
Adobe : des fainéants !
Récemment, un employé qui travaille dans l'équipe de développement de l'iPad avait déclaré sous le sceau de l'anonymat qu'Apple ne gérerait jamais Flash sur ses terminaux mobiles. Son explication était simple : "Flash est trop bogué et ferait planter l'appareil" [NDLR : en parlant de l'iPad].
Steve Jobs n'a pas dit le contraire : "Ils sont feignants. Ils ont pourtant le potentiel pour faire des choses intéressantes, mais refusent de l'exploiter. Ils n'ont jamais rien fait pour mettre à profit les avancées d'Apple [NDLR : mentionnant le fait notamment qu'Adobe utilise toujours Carbon]. Apple ne gère pas Flash sur l'iPhone, car il est très bogué. Quand un Mac plante, la plupart du temps c'est à cause de Flash". Il va même jusqu'à pronostiquer la fin de la suprématie de la technologie d'Adobe. Pour lui, elle va être supplantée par le HTML 5. Le mouvement est en marche, d'après Jobs.
Google : un ami qui vous veut du bien ?
Mais sa plus belle pique, Steve Jobs l'a gardée pour Google. À l'entendre, le géant de l'internet a rompu un pacte qui liait les deux sociétés. "Nous ne sommes pas entrés sur le marché de la recherche sur Internet. Ils sont entrés sur le marché des téléphones. Ne vous trompez pas, ils veulent bel et bien tuer l'iPhone. Nous ne les laisserons pas faire".
Il s'en est ensuite pris à la fameuse devise de Google "Don't be evil" (Ne sois pas malveillant). Pour Jobs, c'est tout simplement des "conneries". Ces propos tranchent avec les récentes déclarations d'Eric Schmidt qui estimait récemment que l'état des relations entre Google et Apple était "stable". Cette déclaration faisait suite à un papier paru dans la presse américaine qui affirmait qu'Apple était en négociations avec Microsoft au sujet de Bing (lire : "Steve déteste Eric").
Pas de One More Thing
Bref, les employés d'Apple n'ont visiblement pas fait le déplacement pour rien. Ils pourront juste regretter à la limite que contrairement à ce qu'il s'était passé pour l'iPhone, Steve Jobs ne s'engage pas à offrir à chacun de ses employés un iPad…
Quoi qu'il en soit, les déclarations de Steve Jobs devraient faire des remous chez Adobe et Google. Cette année, les tensions promettent d'être vives entre ces trois sociétés…
Les plans d'Apple pour 2010
Lorsqu'il a évoqué l'iPad avec ses troupes, Steve Jobs a été très clair : il s'agit pour lui d'un produit aussi important que le Macintosh et l'iPhone. Manifestement, il n'a donc pas vocation à être un hobby (comme l'Apple TV) pour la société californienne, mais un véritable business, qui pourrait, selon certains analystes, devenir dès l'année prochaine presque aussi important que l'iPod en matière de revenus générés (lire : iPad : démarrage en douceur pour une explosion en 2011 ?)
À l'entendre, 2010 sera placé sous le signe de l'offensive pour Apple. L'homme a affirmé que la prochaine génération d'iPhone sera une mise à jour "A+". Depuis que l'iPad a été présenté avec son fameux système sur puce A4, beaucoup imaginent que la prochaine révision de l'iPhone embarquera un modèle similaire. Les révisions logicielles seront également très importantes, de manière à ce qu'Android ne puisse pas tenir la cadence.
Alors que l'iMac a connu une mise à jour significative l'année dernière, la cuvée 2010 devrait permettre à Apple de passer à la vitesse supérieure. Depuis quelques jours, il se murmure qu'Apple pourrait commercialiser cette année un iMac 22" doté d'un écran multi-touch (lire : Nouveau brevet décrivant un iMac multitouch et Du multitouch sur un iMac cette année ?)
En revanche, ceux qui rêvent justement d'un iMac équipé d'un lecteur Blu-Ray devront encore patienter. Le patron d’Apple a fortement critiqué cette technologie, notamment sur le plan logiciel. Apple ne l'intégrera pas tant que les ventes de Blu-Ray n'auront pas véritablement décollé.
Il a également évoqué rapidement le rachat de Lala.com (lire : Lala : Apple fredonne un nouvel air). Apple désirait intégrer l'équipe de cette société à celle d'iTunes.
Adobe : des fainéants !
Récemment, un employé qui travaille dans l'équipe de développement de l'iPad avait déclaré sous le sceau de l'anonymat qu'Apple ne gérerait jamais Flash sur ses terminaux mobiles. Son explication était simple : "Flash est trop bogué et ferait planter l'appareil" [NDLR : en parlant de l'iPad].
Steve Jobs n'a pas dit le contraire : "Ils sont feignants. Ils ont pourtant le potentiel pour faire des choses intéressantes, mais refusent de l'exploiter. Ils n'ont jamais rien fait pour mettre à profit les avancées d'Apple [NDLR : mentionnant le fait notamment qu'Adobe utilise toujours Carbon]. Apple ne gère pas Flash sur l'iPhone, car il est très bogué. Quand un Mac plante, la plupart du temps c'est à cause de Flash". Il va même jusqu'à pronostiquer la fin de la suprématie de la technologie d'Adobe. Pour lui, elle va être supplantée par le HTML 5. Le mouvement est en marche, d'après Jobs.
Google : un ami qui vous veut du bien ?
Mais sa plus belle pique, Steve Jobs l'a gardée pour Google. À l'entendre, le géant de l'internet a rompu un pacte qui liait les deux sociétés. "Nous ne sommes pas entrés sur le marché de la recherche sur Internet. Ils sont entrés sur le marché des téléphones. Ne vous trompez pas, ils veulent bel et bien tuer l'iPhone. Nous ne les laisserons pas faire".
Il s'en est ensuite pris à la fameuse devise de Google "Don't be evil" (Ne sois pas malveillant). Pour Jobs, c'est tout simplement des "conneries". Ces propos tranchent avec les récentes déclarations d'Eric Schmidt qui estimait récemment que l'état des relations entre Google et Apple était "stable". Cette déclaration faisait suite à un papier paru dans la presse américaine qui affirmait qu'Apple était en négociations avec Microsoft au sujet de Bing (lire : "Steve déteste Eric").
Pas de One More Thing
Bref, les employés d'Apple n'ont visiblement pas fait le déplacement pour rien. Ils pourront juste regretter à la limite que contrairement à ce qu'il s'était passé pour l'iPhone, Steve Jobs ne s'engage pas à offrir à chacun de ses employés un iPad…
Quoi qu'il en soit, les déclarations de Steve Jobs devraient faire des remous chez Adobe et Google. Cette année, les tensions promettent d'être vives entre ces trois sociétés…