Google Cars est probablement l’une des initiatives les plus prometteuses de Google. La société qui a des prototypes fonctionnels depuis maintenant trois ans (lire : K 2000 : bientôt une réalité grâce à Google) réfléchit sur comment commercialiser sa technologie.
Initialement, Google a cherché à collaborer avec les grands noms de l’industrie automobile pour qu’ils intègrent son produit dans leurs véhicules. Les discussions ont tourné court et Google songerait à d’autres moyens pour démocratiser sa technologie.
Et si l’on en croit Amir Efrati, Google aurait décidé de prendre les choses en main et aurait décidé de concevoir sa propre voiture. Sa démarche en quelque sorte serait assez similaire à ce que Google fait avec sa gamme Nexus.
Le géant de l’internet serait en discussions avec des sous-traitants afin qu’ils produisent une automobile qui est conforme à son cahier des charges.
Et pour promouvoir ses Google Cars, Google a également une approche assez novatrice concernant son utilisation et sa commercialisation. Si la firme dirigée par Larry Page réfléchit à la possibilité de vendre sa voiture au grand public, elle travaille sur un concept qui devrait faire hurler tous les taxis de France et de Navarre (lire aussi Google Ventures réalise son plus gros investissement dans Uber).
Le nom de ce concept - robo-taxi - a le mérite d’être explicite. Mieux que les Autolib’, la voiture de Google viendrait vous chercher et vous déposerait à la destination de votre choix. Google pense qu’avec ce système, elle pourra réduire le nombre d’accidents ainsi que le besoin de posséder une automobile.
Pour arriver à ses fins, Google serait en discussions avec plusieurs entreprises, dont Continental AG et Magna International. Selon le Frankfurter Allgemeine Zeitung, la firme de Mountain View serait tout proche de signer un accord avec Continental.
On ignore pour l’heure quand une telle voiture pourrait effectivement voir le jour. Pour Google, il s’agirait également de faire pression sur les constructeurs automobiles afin qu’ils se mettent aux voitures autonomes, que ce soit avec sa technologie ou celle d’un autre.
Chez Google, on pense que la majorité des constructeurs ne sont pas emballés par ce type de véhicules. Dieter Zetsche ne disait pas le contraire d’ailleurs. Le PDG de Daimler AG a déclaré cet été que sa société voulait automatiser les éléments ennuyeux dans la conduite comme lorsqu’on est dans les bouchons, mais elle n’automatiserait jamais la partie agréable de la conduite.
Si les projets de Google dans ce domaine sont très ambitieux, il y a la donnée économique à prendre en compte. Les prototypes de Google - une Toyota Prius avec toutes les modifications nécessaires - reviennent à plus de 150 000 $. C’est sans doute ce coût élevé qui est à l’origine du concept de robo taxi.
Mais pour Google, la partie s’annonce difficile. Dans cette affaire, il va falloir convaincre les politiques, les autorités de régulation ainsi que le consommateur. De gros défis en perspective, mais cela en vaut la peine, indiscutablement, cela serait l’une des grandes avancées du siècle.
[MàJ] Patrice, un lecteur, nous a expliqué que Google, lors d'une convention l'an dernier à Las Vegas pour ses employés, avait justifié certains de ses efforts en R&D en développant l'idée d'un environnement largement automatisé : « Un monde tout automatisé avec Google au centre de toutes les recherches et diverses demandes. Lorsqu'on est chez soi, on passe par Google pour se faire livrer à manger, pour changer les chaines de la TV, pour allumer sa cafetière, etc. Et effectivement, dès que l’on quitte son domicile, la fameuse voiture Google automatisée viendrait nous chercher pour nous emmener au travail. C’est la vision de ce futur qu’a expliqué Larry Page à Las Vegas. Et l'investissement dans Uber est une des étapes pour leur présence dans le monde de la voiture, mais cela reste un petit projet au sein d'un gros écosystème autour d’eux. »
Initialement, Google a cherché à collaborer avec les grands noms de l’industrie automobile pour qu’ils intègrent son produit dans leurs véhicules. Les discussions ont tourné court et Google songerait à d’autres moyens pour démocratiser sa technologie.
Et si l’on en croit Amir Efrati, Google aurait décidé de prendre les choses en main et aurait décidé de concevoir sa propre voiture. Sa démarche en quelque sorte serait assez similaire à ce que Google fait avec sa gamme Nexus.
Le géant de l’internet serait en discussions avec des sous-traitants afin qu’ils produisent une automobile qui est conforme à son cahier des charges.
Robo Taxi : le taxi du XXIe siècle
Et pour promouvoir ses Google Cars, Google a également une approche assez novatrice concernant son utilisation et sa commercialisation. Si la firme dirigée par Larry Page réfléchit à la possibilité de vendre sa voiture au grand public, elle travaille sur un concept qui devrait faire hurler tous les taxis de France et de Navarre (lire aussi Google Ventures réalise son plus gros investissement dans Uber).
Le nom de ce concept - robo-taxi - a le mérite d’être explicite. Mieux que les Autolib’, la voiture de Google viendrait vous chercher et vous déposerait à la destination de votre choix. Google pense qu’avec ce système, elle pourra réduire le nombre d’accidents ainsi que le besoin de posséder une automobile.
Pour arriver à ses fins, Google serait en discussions avec plusieurs entreprises, dont Continental AG et Magna International. Selon le Frankfurter Allgemeine Zeitung, la firme de Mountain View serait tout proche de signer un accord avec Continental.
On ignore pour l’heure quand une telle voiture pourrait effectivement voir le jour. Pour Google, il s’agirait également de faire pression sur les constructeurs automobiles afin qu’ils se mettent aux voitures autonomes, que ce soit avec sa technologie ou celle d’un autre.
Chez Google, on pense que la majorité des constructeurs ne sont pas emballés par ce type de véhicules. Dieter Zetsche ne disait pas le contraire d’ailleurs. Le PDG de Daimler AG a déclaré cet été que sa société voulait automatiser les éléments ennuyeux dans la conduite comme lorsqu’on est dans les bouchons, mais elle n’automatiserait jamais la partie agréable de la conduite.
Si les projets de Google dans ce domaine sont très ambitieux, il y a la donnée économique à prendre en compte. Les prototypes de Google - une Toyota Prius avec toutes les modifications nécessaires - reviennent à plus de 150 000 $. C’est sans doute ce coût élevé qui est à l’origine du concept de robo taxi.
Mais pour Google, la partie s’annonce difficile. Dans cette affaire, il va falloir convaincre les politiques, les autorités de régulation ainsi que le consommateur. De gros défis en perspective, mais cela en vaut la peine, indiscutablement, cela serait l’une des grandes avancées du siècle.
[MàJ] Patrice, un lecteur, nous a expliqué que Google, lors d'une convention l'an dernier à Las Vegas pour ses employés, avait justifié certains de ses efforts en R&D en développant l'idée d'un environnement largement automatisé : « Un monde tout automatisé avec Google au centre de toutes les recherches et diverses demandes. Lorsqu'on est chez soi, on passe par Google pour se faire livrer à manger, pour changer les chaines de la TV, pour allumer sa cafetière, etc. Et effectivement, dès que l’on quitte son domicile, la fameuse voiture Google automatisée viendrait nous chercher pour nous emmener au travail. C’est la vision de ce futur qu’a expliqué Larry Page à Las Vegas. Et l'investissement dans Uber est une des étapes pour leur présence dans le monde de la voiture, mais cela reste un petit projet au sein d'un gros écosystème autour d’eux. »