On en sait un peu plus sur les raisons qui ont poussé Apple à se séparer de Scott Forstall. Le Wall Street Journal confirme à son tour que la polémique autour de Plans est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
Cette affaire qui a entaché la sortie d'iOS 6 avait contraint Tim Cook à présenter ses excuses dans une lettre ouverte. En tant que responsable de cette app, la lettre aurait dû être signée par Forstall. On se souvient que Bob Mansfield, alors responsable de la division matérielle, avait signé en juillet dernier l'annonce du retour des produits d'Apple dans la norme EPEAT après la polémique déclenchée et les menaces d'agences gouvernementales américaines de ne plus s'équiper de Mac. Mais Forstall a refusé d'obtempérer. Tim Cook lui a par conséquent demandé d’assumer ses responsabilités.
Outre son caractère difficile, Forstall était connu pour sa réputation à prendre des risques ainsi que par le fait qu'il ne cadrait pas avec la culture Apple.
Il y a le fond et la forme. Scott Forstall paie également le fait que Plans n'était pas suffisamment abouti lors de sa sortie. Apple a tout fait pour rendre une copie en temps et en heure, quitte à retarder la correction de certains bogues et problèmes dans iOS 6.
Les relations entre Forstall et le reste de l'équipe dirigeante n'ont fait que se dégrader ces derniers mois. Steve Jobs n'étant plus là pour apaiser les tensions, ce qui devait arriver arriva. Ces derniers temps, Scott Forstall aurait fait une série de déclarations en off ou lors de réunions internes, qui montrent que la situation est loin d'être idyllique à Cupertino.
Le responsable d'iOS aurait affirmé récemment qu'il n'y a plus de "décideur" chez Apple maintenant que Jobs n'est plus là. Il aurait également écrit un courriel à certains membres de l'équipe iOS dans lequel il estime que son groupe ne travaille pas suffisamment sur les grandes idées en rapport direct avec le mobile. Un aveu d'échec en quelque sorte pour un système d'exploitation qui depuis quelques années ne cesse de gagner des fonctionnalités tout en passant à côté de l'essentiel ?
En tout cas, le surnom de mini Steve-Jobs pour Forstall n'était pas du tout usurpé. Ce dernier estimait qu'il était tout à fait possible de régler l'affaire Plans sans avoir à s'excuser. Son mentor n'aurait pas pensé autrement. En plein coeur de l'antennagate et malgré la tenue d'une conférence de presse, Jobs avait refusé d'agir ainsi. Tel père, tel fils…
Cette affaire qui a entaché la sortie d'iOS 6 avait contraint Tim Cook à présenter ses excuses dans une lettre ouverte. En tant que responsable de cette app, la lettre aurait dû être signée par Forstall. On se souvient que Bob Mansfield, alors responsable de la division matérielle, avait signé en juillet dernier l'annonce du retour des produits d'Apple dans la norme EPEAT après la polémique déclenchée et les menaces d'agences gouvernementales américaines de ne plus s'équiper de Mac. Mais Forstall a refusé d'obtempérer. Tim Cook lui a par conséquent demandé d’assumer ses responsabilités.
Outre son caractère difficile, Forstall était connu pour sa réputation à prendre des risques ainsi que par le fait qu'il ne cadrait pas avec la culture Apple.
Il y a le fond et la forme. Scott Forstall paie également le fait que Plans n'était pas suffisamment abouti lors de sa sortie. Apple a tout fait pour rendre une copie en temps et en heure, quitte à retarder la correction de certains bogues et problèmes dans iOS 6.
Les relations entre Forstall et le reste de l'équipe dirigeante n'ont fait que se dégrader ces derniers mois. Steve Jobs n'étant plus là pour apaiser les tensions, ce qui devait arriver arriva. Ces derniers temps, Scott Forstall aurait fait une série de déclarations en off ou lors de réunions internes, qui montrent que la situation est loin d'être idyllique à Cupertino.
Le responsable d'iOS aurait affirmé récemment qu'il n'y a plus de "décideur" chez Apple maintenant que Jobs n'est plus là. Il aurait également écrit un courriel à certains membres de l'équipe iOS dans lequel il estime que son groupe ne travaille pas suffisamment sur les grandes idées en rapport direct avec le mobile. Un aveu d'échec en quelque sorte pour un système d'exploitation qui depuis quelques années ne cesse de gagner des fonctionnalités tout en passant à côté de l'essentiel ?
En tout cas, le surnom de mini Steve-Jobs pour Forstall n'était pas du tout usurpé. Ce dernier estimait qu'il était tout à fait possible de régler l'affaire Plans sans avoir à s'excuser. Son mentor n'aurait pas pensé autrement. En plein coeur de l'antennagate et malgré la tenue d'une conférence de presse, Jobs avait refusé d'agir ainsi. Tel père, tel fils…