À quelques minutes du début d'une conférence de presse qui devrait préciser cette décision, Apple a annoncé qu'elle verserait désormais des dividendes à ses actionnaires et qu'elle allait procéder à un programme de rachat d'actions.
Le dividende trimestriel sera de l'ordre de 2,65 $ par action et sera versé à partir du quatrième trimestre fiscal 2012, qui commence le 1er juillet prochain. C'est la première fois depuis 1995 qu'Apple versera un dividende à ses actionnaires, signe que l'ère Steve Jobs est bien finie : la légende veut que le co-fondateur de la société eût été viscéralement opposé à cette pratique. Cette pratique permet néanmoins de « fidéliser » les investisseurs et de rendre l'action moins sensible à leurs éventuels caprices. Les cadres d'Apple (hors Tim Cook) sont aussi concernés par cette décision, qui doit aussi les retenir de partir à la concurrence. Selon Peter Oppenheimer, directeur financier d'Apple, le versement d'un dividende devrait permettre d'écouler 45 milliards de dollars sur trois ans. Cette décision doit être confirmée par le conseil d'administration de la société.
Un conseil d'administration qui a d'ores et déjà autorisé le lancement d'un programme de rachat d'actions à hauteur de 10 milliards de dollars à partir du 30 septembre 2012, date du début de l'exercice fiscal 2013 d'Apple. Ce programme, qui sera conduit sur une période de trois ans, est officiellement conçu pour renforcer la valeur de l'action dans les procédures internes d'attributions d'options. Comme le versement d'un dividende cependant, il renforce la valeur de l'action Apple pour les investisseurs : Apple rachète ici l'équivalent d'1,8 % de ses actions à leur dernier cours public, autant d'actions qui ne seront plus en circulation, augmentant la valeur de celles qui restent. Ce mouvement est néanmoins d'une ampleur extrêmement limitée dans les conditions actuelles.
« Nous avons utilisé une partie de nos liquidités pour investir en augmentant nos dépenses de recherche et développement, par des acquisitions, des ouvertures de boutiques, des immobilisations d'actif dans notre chaîne de fournisseurs et le développement de notre infrastructure. » déclare Tim Cook, le CEO d'Apple, qui assure que ces mouvements continueront. « Même avec ces investissements », poursuit-il, « nous avons toujours un bas de laine en cas d'occasion stratégique et suffisamment d'argent pour les opérations quotidiennes. », suffisamment pour s'offrir le luxe de verser un dividende et racheter des actions. Il est vrai que cette politique devrait être neutre voire rentable pour Apple : les 55 milliards de « dépenses » annoncés sont potentiellement financés par les seuls intérêts et la croissance de sa masse actuelle de liquidités et de son action, rendue encore plus attractive, sur ces trois prochaines années.
Le dividende trimestriel sera de l'ordre de 2,65 $ par action et sera versé à partir du quatrième trimestre fiscal 2012, qui commence le 1er juillet prochain. C'est la première fois depuis 1995 qu'Apple versera un dividende à ses actionnaires, signe que l'ère Steve Jobs est bien finie : la légende veut que le co-fondateur de la société eût été viscéralement opposé à cette pratique. Cette pratique permet néanmoins de « fidéliser » les investisseurs et de rendre l'action moins sensible à leurs éventuels caprices. Les cadres d'Apple (hors Tim Cook) sont aussi concernés par cette décision, qui doit aussi les retenir de partir à la concurrence. Selon Peter Oppenheimer, directeur financier d'Apple, le versement d'un dividende devrait permettre d'écouler 45 milliards de dollars sur trois ans. Cette décision doit être confirmée par le conseil d'administration de la société.
Un conseil d'administration qui a d'ores et déjà autorisé le lancement d'un programme de rachat d'actions à hauteur de 10 milliards de dollars à partir du 30 septembre 2012, date du début de l'exercice fiscal 2013 d'Apple. Ce programme, qui sera conduit sur une période de trois ans, est officiellement conçu pour renforcer la valeur de l'action dans les procédures internes d'attributions d'options. Comme le versement d'un dividende cependant, il renforce la valeur de l'action Apple pour les investisseurs : Apple rachète ici l'équivalent d'1,8 % de ses actions à leur dernier cours public, autant d'actions qui ne seront plus en circulation, augmentant la valeur de celles qui restent. Ce mouvement est néanmoins d'une ampleur extrêmement limitée dans les conditions actuelles.
« Nous avons utilisé une partie de nos liquidités pour investir en augmentant nos dépenses de recherche et développement, par des acquisitions, des ouvertures de boutiques, des immobilisations d'actif dans notre chaîne de fournisseurs et le développement de notre infrastructure. » déclare Tim Cook, le CEO d'Apple, qui assure que ces mouvements continueront. « Même avec ces investissements », poursuit-il, « nous avons toujours un bas de laine en cas d'occasion stratégique et suffisamment d'argent pour les opérations quotidiennes. », suffisamment pour s'offrir le luxe de verser un dividende et racheter des actions. Il est vrai que cette politique devrait être neutre voire rentable pour Apple : les 55 milliards de « dépenses » annoncés sont potentiellement financés par les seuls intérêts et la croissance de sa masse actuelle de liquidités et de son action, rendue encore plus attractive, sur ces trois prochaines années.