Après les DRM, c'est aux produits chimiques que s'attaque Steve Jobs. Alors qu'Apple est régulièrement en butte aux attaques de Greenpeace, qui lui reproche de ne pas respecter l'environnement, le patron d'Apple signe une nouvelle lettre ouverte où il entend donner sa version des faits et, surtout, expliquer comment la Pomme veut être plus verte.
Rappelant qu'il n'est pas dans les habitudes de la maison de crier sur les toits les plans pour l'avenir, il explique qu'il contrevient à cette politique : à l'avenir, Apple entend éliminer au mieux les produits chimiques de ses produits et pratiquer un recyclage plus agressif des anciens produits. Le discours s'appuie sur des chiffres et des promesses. Des chiffres : aujourd'hui, 82 % de tous les Mac et iPod vendus sont éligibles à un programme de recyclage. À la fin 2007, le chiffre devrait être porté à 93 %. En 2006, Apple a recyclé près de 6 millions de tonnes de matériaux (soit 9,5 % du poids total de l'ensemble des produits vendus pendant les sept années précédentes) ; en 2010, Apple veut pouvoir recycler plus de 8,5 millions de tonnes des produits vendus dans les sept années précédentes, soit 28 %. À ce moment-là, explique Steve Jobs, Apple devrait recycler nettement plus que ne le feraient HP ou Dell. Et pour tenir ces objectifs, Steve Jobs annonce d'ores et déjà de nouveaux écrans et de nouveaux iPod pour cette année. En tout cas, l'arsenic aura totalement disparu des moniteurs Apple à la fin 2008. D'autres produits cités par Greenpeace passeront aussi à la trappe. C'est promis. Et d'achever son discours d'abord sur une promesse, celle de toujours chercher à faire mieux, sur des excuses ensuite, celles de n'avoir pas mieux communiqué sur le sujet.
Voilà donc la réponse d'Apple. Sera-ce pour autant la fin du feuilleton avec Greenpeace ? Pas sûr. Il y a eu tant de rebondissements. Rappelons que les relations entre le constructeur et l'organisation écologique sont détestables depuis que la seconde reproche au premier de se cacher derrière sa belle image de marque mais de n'en pas moins polluer la planète.
Récemment, Greenpeace épinglait à nouveau Apple, la plaçant à la dernière de son classement, déplorant que la société n’ait rien fait pour améliorer sa politique d’utilisation de substances toxiques et de gestion des déchets. L'ONG dressait la liste des points noirs selon elle : rejet du principe de précaution, refus de divulguer sa liste de substances contrôlées, absence d’échéance sur l’élimination du PVC, aucun engagement en faveur de la substitution de tous les usages de retardateurs de flamme bromés (RFB), aucun plan de reprise et de recyclage des produits obsolètes.
Il y a quelques jours, Greenpeace tançait Al Gore, pourtant défenseur désormais mondialement connu de la planète, pour son soutien à la politique d'Apple. Bref, les positions semblaient figées. Reste à savoir si la lettre ouverte de Steve Jobs permettra de les faire bouger.
Rappelant qu'il n'est pas dans les habitudes de la maison de crier sur les toits les plans pour l'avenir, il explique qu'il contrevient à cette politique : à l'avenir, Apple entend éliminer au mieux les produits chimiques de ses produits et pratiquer un recyclage plus agressif des anciens produits. Le discours s'appuie sur des chiffres et des promesses. Des chiffres : aujourd'hui, 82 % de tous les Mac et iPod vendus sont éligibles à un programme de recyclage. À la fin 2007, le chiffre devrait être porté à 93 %. En 2006, Apple a recyclé près de 6 millions de tonnes de matériaux (soit 9,5 % du poids total de l'ensemble des produits vendus pendant les sept années précédentes) ; en 2010, Apple veut pouvoir recycler plus de 8,5 millions de tonnes des produits vendus dans les sept années précédentes, soit 28 %. À ce moment-là, explique Steve Jobs, Apple devrait recycler nettement plus que ne le feraient HP ou Dell. Et pour tenir ces objectifs, Steve Jobs annonce d'ores et déjà de nouveaux écrans et de nouveaux iPod pour cette année. En tout cas, l'arsenic aura totalement disparu des moniteurs Apple à la fin 2008. D'autres produits cités par Greenpeace passeront aussi à la trappe. C'est promis. Et d'achever son discours d'abord sur une promesse, celle de toujours chercher à faire mieux, sur des excuses ensuite, celles de n'avoir pas mieux communiqué sur le sujet.
Voilà donc la réponse d'Apple. Sera-ce pour autant la fin du feuilleton avec Greenpeace ? Pas sûr. Il y a eu tant de rebondissements. Rappelons que les relations entre le constructeur et l'organisation écologique sont détestables depuis que la seconde reproche au premier de se cacher derrière sa belle image de marque mais de n'en pas moins polluer la planète.
Récemment, Greenpeace épinglait à nouveau Apple, la plaçant à la dernière de son classement, déplorant que la société n’ait rien fait pour améliorer sa politique d’utilisation de substances toxiques et de gestion des déchets. L'ONG dressait la liste des points noirs selon elle : rejet du principe de précaution, refus de divulguer sa liste de substances contrôlées, absence d’échéance sur l’élimination du PVC, aucun engagement en faveur de la substitution de tous les usages de retardateurs de flamme bromés (RFB), aucun plan de reprise et de recyclage des produits obsolètes.
Il y a quelques jours, Greenpeace tançait Al Gore, pourtant défenseur désormais mondialement connu de la planète, pour son soutien à la politique d'Apple. Bref, les positions semblaient figées. Reste à savoir si la lettre ouverte de Steve Jobs permettra de les faire bouger.