Une des particularités des ordinateurs Windows 10 sous ARM est qu'ils seront « toujours connectés ». Ces machines pourront se connecter aux réseaux 4G des opérateurs partenaires. Qualcomm, principal partenaire de Microsoft dans cette aventure (ces PC fonctionnent avec un Snapdragon 835), a donné quelques noms aujourd'hui. Ainsi, en France, ces ordinateurs pourront s'appuyer sur Transatel, un spécialiste des MVNO, ces opérateurs virtuels qui louent les réseaux des opérateurs traditionnels.
Dans le reste de l'Europe, ces PC ARM seront compatibles avec EE (Royaume-Uni), TIM (Italie), Deutsche Telekom (Allemagne), Telefonica (Espagne) et Swisscom (Suisse). Aux États-Unis, les quatre grands opérateurs prêteront aussi main forte à cette nouvelle plateforme, qui comptera trois appareils au printemps.
HP sera de la partie avec l'Envy x2, un hybride mi-portable mi-tablette, ainsi qu'ASUS avec le plus classique NovaGo dont le tarif débute à 599 $. Lenovo va de son côté lancer un Miix 630 qui sera un « 2 en 1 » (avec clavier détachable comme le modèle de HP).
Ces appareils, qui fonctionnent sous Windows 10 S (on pourra les basculer sur la version Pro), ont une caractéristique mise en avant par Microsoft : leur autonomie de 20 heures. L'éditeur s'est en revanche fait plus discret concernant les limitations inhérentes à un Windows roulant sur un processeur ARM (lire : Windows 10 sur ARM, le retour de Windows RaTé ?).