Winamp passe en open source… avant de trépasser ?

Anthony Nelzin-Santos |

Llama Group annonce que le code source du lecteur musical Winamp sera « ouvert aux développeurs du monde entier » le 24 septembre prochain. « C’est une invitation à une collaboration mondiale », explique l’entreprise autrefois connue sous le nom de Radionomy, les développeurs « pourront apporter leur expertise, leurs idées et leur passion pour faire évoluer ce logiciel emblématique. » C’est aussi, et peut-être surtout, le baiser de la mort.

La plateforme Winamp sur le web. Image MacGeneration.

En 2014, lorsqu’elle s’appelait encore Radionomy, l’entreprise belge avait sauvé Winamp des affres de la restructuration d’AOL. Le lecteur musical n’était que la cerise d’un gâteau constitué par la plateforme de diffusion ShoutCast, proposant dix fois plus de radios internet que le propre service de Radionomy, qui venait de faire l’acquisition de la régie publicitaire Targetspot. Vivendi s’était empressée d’investir dans la petite entreprise belge, alléchée par les perspectives financières.

Vous connaissez la suite : la montée en puissance du streaming musical a relégué les radios internet aux oubliettes. Reprise par AudioValley en 2017 puis Azerion en 2022, renommée Targetspot puis Llama, l’entreprise se concentre désormais sur sa filiale Winamp… qui n’a plus grand-chose à voir avec le fameux lecteur musical. Jamendo propose une bibliothèque de 300 000 pistes libres de droits, Bridger simplifie la gestion des droits d’auteur et Hotmix est un lointain successeur de ShoutCast.

La « plateforme » Winamp est maintenant présentée comme une solution de distribution intégrée avec l’ensemble des produits du groupe, qui permet aux artistes de proposer leurs titres sur les services de streaming, d’interagir avec leurs fans et — tenez-vous bien — de créer des NFT. Vous l’aurez compris, le lecteur du même nom n’est plus qu’un conduit pour les radios diffusées par Hotmix et les musiciens utilisant la plateforme Winamp, enrichi par un catalogue de podcasts et d’autres contenus « exclusifs ».

Il n’est pas question de publier le code du nouveau web, ni celui de l’application mobile qui doit être relancée au début du mois de juillet, mais uniquement celui de l’ancien lecteur pour ordinateurs de bureau. La version Mac a été abandonnée de longue date et le développement de la version Windows a repris en 2018 après cinq ans de suspension. La dernière version remonte à avril 2023 : l’« invitation à une collaboration mondiale » est surtout une invitation à faire le travail que Llama ne veut plus faire.

Lire les commentaires →

Mon Petit Placement : l’investissement accessible à tous 📍

Article sponsorisé |

Mon Petit Placement, c'est une société innovante qui rend l'investissement financier simple et accessible à tous. À travers une offre unique de conseils habituellement réservée à une minorité, la société ouvre les portes de l'investissement à un public plus large.

La société de conseil en investissement Mon Petit Placement fait à nouveau parler d'elle avec une levée de fonds impressionnante de 4 millions d'euros réalisée en quelques jours seulement, grâce à la contribution directe de ses clients et de sa communauté..

Cette levée de fonds exceptionnelle marque un tournant significatif pour l'entreprise, qui décide de faire profiter tout le monde de ce succès en permettant à chacun de devenir actionnaire. Mais qu'est-ce qui se cache derrière cette plateforme d'épargne qui révolutionne le conseil en investissement ?

L'investissement pour tous

En France, de nombreux investisseurs potentiels n'ont pas accès à des conseils de proximité, disponibles et compétents pour les informer et les accompagner dans leurs besoins d'investissement et de rendement. Cela entraîne deux conséquences majeures : beaucoup se limitent aux produits d'épargne traditionnels tels que le Livret A, le LLD, ou le PER (Plan d'Épargne Retraite), souvent moins performants en termes de rendement.

Par ailleurs, l'idée que l'investissement est réservé aux experts ou aux personnes fortunées décourage de nombreuses personnes à franchir le pas, créant une barrière psychologique à l'entrée.

La société propose une offre unique, habituellement réservée à une minorité, permettant ainsi à tous les investisseurs potentiels de bénéficier de conseils avisés et adaptés à leur situation.

Dans les faits, la plateforme propose une sélection rigoureuse de produits d'investissement qui vous permet de diversifier intelligemment votre portefeuille. Grâce à une application bien pensée, vous pouvez suivre et piloter vos investissements en toute autonomie, rendant le processus non seulement plus simple, mais aussi plus transparent.

Une équipe présente pour vous aider

Mon Petit Placement se distingue par son engagement résolu en faveur d'une forme de pédagogie financière. L'équipe de la plateforme s'efforce de rendre l'investissement accessible et compréhensible pour tous, grâce à plusieurs initiatives clés.

Tout d'abord, l'entreprise communique de manière claire et sans termes techniques, permettant à chacun de comprendre les options d'investissement sans se sentir submergé par le vocabulaire financier.

De plus, le modèle de rémunération de Mon Petit Placement est basé sur le partage des performances, avec des retraits sans frais. Cette transparence, rare dans le domaine financier, permet de se laisser guider les yeux fermés, même si vous n'avez aucun bagage.

Vous pouvez d'ailleurs choisir gratuitement le mode de gestion qui vous convient le mieux, qu'il soit autonome ou accompagné. La souscription se fait en moins de 10 minutes, un atout qui plaira aux plus novices. Les fonds placés restent liquides, offrant une flexibilité appréciée par les investisseurs.

Enfin, l'équipe de Mon Petit Placement est disponible tous les jours pour répondre à vos questions et vous accompagner.

Comment se lancer ?

Le processus d'investissement avec Mon Petit Placement est conçu pour être simple et rapide.

Tout d'abord, rendez-vous sur le site monpetitplacement.fr et cliquez sur Je démarre. Remplissez le formulaire en moins de 10 minutes pour permettre à l'équipe de Mon Petit Placement de vous proposer une stratégie d'investissement adaptée.

Ensuite, recevez gratuitement — et sans engagement —votre conseil adapté à votre profil. Si vous avez des questions, vous pouvez les poser par téléphone ou via le chat de la plateforme. Si le conseil vous convient, il ne vous reste plus qu'à valider votre compte. Vous pourrez ensuite suivre votre placement en ligne via votre espace client.

Une réduction de 30 % sur les commissions à la performance

Mon Petit Placement offre aux lecteurs de MacG une réduction de 30 % sur les commissions à la performance la première année pour toute inscription avec le code MACG30. Profitez-en !

inscrivez-vous dès aujourd'hui sur monpetitplacement.fr avec le code MACG30 pour profiter de l'offre spéciale et commencez à investir avec des conseils de qualité et en toute simplicité.

Mentions légales : Investir comporte des risques de perte en capital. Mon Petit Placement - 59 rue de l’Abondance - 69003 Lyon - France - Société par actions simplifiée au capital de 15 872€ - Courtier COA, COBSP, adhérent de l’ANACOFI COURTAGE - Immatriculée à l’Orias sous le numéro 17005501, http://www.orias.fr/ - RCS de Lyon n°831051453. Mon Petit Placement propose des investissements en assurance vie en unités de comptes et en fonds euros.

Lire les commentaires →

Bon plan : le MacBook Air M1 de retour au prix plancher de 799 €

Stéphane Moussie |

Deux semaines après une promotion exceptionnelle, le MacBook Air M1 est de retour à son prix le plus bas. L’ordinateur est vendu actuellement 799 € chez Cdiscount dans le coloris or. C’est plus de 100 € d’économie par rapport aux prix pratiqués par les autres revendeurs. La version argent est quant à elle à 849 € toujours chez Cdiscount. Dans les deux cas, c’est la configuration de base avec 8 Go de RAM et 256 Go de stockage.

MacBook Air M1. Image Apple.

On le répète, même s’il est sorti il y a plus de trois ans, le MacBook Air M1 reste un très bon ordinateur portable d’appoint et même un très bon ordinateur principal pour des usages basiques. Il faut éventuellement lui adjoindre un hub USB-C pour combler sa connectique limitée et un SSD externe pour augmenter le stockage. Les 8 Go de RAM sont le plus gros point faible dans l’optique d’une grande longévité, mais ils peuvent encore convenir aujourd’hui pour des besoins élémentaires.

Lors de la précédente promotion au début du mois, Amazon s’était rapidement aligné sur Cdiscount. Ce n’est pas encore le cas pour l’instant, mais on surveillera cela.

Test du MacBook Air M1 : Get this Mac

Test du MacBook Air M1 : Get this Mac

Lire les commentaires →

Western Digital passe ses disques durs portables à 6 To

Pierre Dandumont |

Personne ne s'y attendait — et vu le prix, personne ne va s'y intéresser —, mais Western Digital vient d'annoncer une nouveauté dans le monde des disques durs 2,5 pouces : un modèle d'une capacité de 6 To. C'est intéressant de le noter car les disques durs de ce type étaient bloqués à 5 To depuis de longues années (les premiers modèles datent de 2016).

La version renforcée, sous la marque Sandisk.

Depuis, les SSD sont devenus populaires et — surtout — moins onéreux. Il faut bien dire que les disques durs 2,5 pouces n'ont plus réellement d'avantages : ils sont lents (n'importe quel SSD externe moderne atteint 2 Go/s), épais et plus fragiles à cause des pièces mécaniques. Pour le moment, Western Digital n'a annoncé qu'une intégration dans des disques durs externes, avec les deux défauts habituels de la marque. Premièrement, le nouveau disque dur de 6 To est a priori une variante de 15 mm d'épaisseur (contre 9,5 mm généralement pour les petites capacités), ce qui implique des boîtiers assez épais. Deuxièmement, Western Digital tend à intégrer l'USB nativement dans ses disques durs 2,5 pouces, ce qui réduit l'encombrement mais bloque la possibilité de (ré)utiliser le disque dur en interne en SATA.

La version pour les joueurs.

Mais le principal problème vient du prix : le WD Passport Ultra de 6 To vaut 219 € (USB-C, 2,1 cm d'épaisseur, 230 grammes) et le même en version Mac vaut 224 €. La version My Passport, avec un design légèrement différent, vaut 201 € ou 205 € (version Mac). Il est USB-A mais une version USB-C livrée avec un adaptateur existe. Il pèse 210 grammes pour 1,9 cm d'épaisseur. WD propose aussi une version pour les joueurs, le WD_Black P10, pour 211 €. Il est plus lourd (250 g) et plus épais (2,3 mm) avec un design plus anguleux. Enfin, une dernière variante existe sous la marque Sandisk avec le G-Drive Armor, plus résistant. Il pèse 380 grammes pour 32 mm d'épaisseur et vaut 268 €.

Le modèle standard.

Mais dans tous les cas, même en prenant en compte que le prix des SSD a explosé ces derniers mois, il est possible de trouver des SSD externes de 4 To dans la même gamme de prix, c'est-à-dire entre 200 et 250 €. Ces derniers sont plus rapides (les meilleurs HDD portables atteignent 125 Mo/s, les moins bons des SSD portables font 4x plus), totalement silencieux, plus résistants aux chocs et beaucoup plus compacts.

La solution de Western Digital ne vise donc que ceux qui ont besoin de 6 To de stockage dans un format relativement compact et qui n'ont pas besoin de bonnes performances. Et pour rappel, si vous avez besoin d'une grande capacité, les disques durs externes de bureau (qui nécessitent une alimentation externe) se trouvent vers 250 € mais avec une capacité de 10 To.

Lire les commentaires →

Thunderbolt Share : les PC s’enfilent avec un câble

Anthony Nelzin-Santos |

Pourquoi faire sans fil ce que vous pouvez faire avec un câble ? Avec le système Thunderbolt Share, Intel espère améliorer la communication entre les PC. Reliées par un câble, deux machines dotées de ports Thunderbolt 4 ou 5 pourront se partager des fichiers bien sûr, mais aussi leur écran, leur clavier, leurs dispositifs de pointage et tous les autres périphériques connectés.

Image Intel.

Thunderbolt Share n’est pas exactement une nouvelle fonctionnalité des ports à l’éclair, ni même un mécanisme qui leur est strictement réservé, puisqu’il devrait fonctionner avec les ports USB 4. C’est en fait une application conçue par Intel et vendue aux fabricants — Acer, Lenovo, MSI, Razer, Kensington, Promise, Belkin, Plugable et OWC ont déjà signé.

Alors qu’il est basé sur les capacités de réseautage du Thunderbolt, Thunderbolt Share permet de partager tout sauf une connexion à internet. Intel assure que le partage d’écran pourra atteindre une définition de 1080p à 60 i/s sans compression et que les machines pourront être connectées par l’intermédiaire d’un moniteur ou d’une station d’accueil.

Les premiers appareils et accessoires officiellement compatibles devraient être rapidement disponibles, puisque l’application Thunderbolt Share est d’ores et déjà finalisée, mais n’attendez rien du côté d’Apple. « Thunderbolt Share ne fonctionne pas avec les Mac pour le moment », explique Intel, et ce moment pourrait durer une éternité.

Lire les commentaires →

Payez-vous pour utiliser des IA génératives (ChatGPT Plus, GitHub Copilot…) ?

Stéphane Moussie |

Après des dépenses colossales, le moment est venu de faire entrer de l’argent dans les caisses. Les entreprises de la tech lancent tour à tour des abonnements pour leurs IA génératives. Après ChatGPT Plus chez OpenAI et Copilot Pro chez Microsoft, Google commercialise depuis cette semaine un nouveau forfait One axé sur Gemini.

Le principe (et le prix) est toujours le même : contre un abonnement de 22 €/mois, on a droit à des modèles plus avancés et des fonctionnalités en avant-première pour être assisté encore plus efficacement dans son travail ou sa vie personnelle.

Certaines IA génératives sont uniquement payantes, comme Midjourney pour la génération d’images ou GitHub Copilot pour le coup de pouce en programmation, mais il existe généralement des alternatives gratuites (Stable Diffusion, LLM ouverts tels que ceux de Mistral ou Meta…). Et puis il y a aussi le cas des abonnements plus généraux, comme le Creative Cloud ou Raycast Pro, qui incluent une IA générative aux côtés d’autres services. Sans oublier la tarification à l’acte, quand on fait appel à ChatGPT par le biais d’une API, notamment.

Alors, payez-vous pour utiliser des IA génératives ?

Oui, je paye un abonnement dédié (ChatGPT Plus, GitHub Copilot…)
23% (738 votes)
Je paye un abonnement global qui comprend une IA générative (Creative Cloud, Raycast Pro…)
3% (104 votes)
Non
47% (1470 votes)
Je n’utilise pas d’IA générative
25% (782 votes)
Autre
2% (51 votes)
Total des votes : 3145

Lire les commentaires →

Équipements dans les foyers : ordinateur et tablette en baisse, le smartphone stagne

Stéphane Moussie |

Après une adoption fulgurante, le smartphone est arrivé à un plateau en France. C’est l’un des nombreux enseignements du dernier baromètre du numérique réalisé par le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie. En 2023, 87 % de la population de 12 ans et plus possédait un smartphone, soit autant qu’un an plus tôt. C’est la première fois que ce taux n’augmente pas.

Graphique CREDOC

D’autres types d’appareils voient même leur présence régresser légèrement. C’est le cas des ordinateurs, qui n’équipent plus « que » 87 % des foyers, contre 89 % en 2022. La chute est même plus importante concernant les foyers équipés de plusieurs ordinateurs, qui passent de 35 à 30 %.

Les tablettes reculent aussi, en figurant dans 53 % des foyers contre 57 % un an plus tôt. C’est la première baisse pour ces appareils, qui correspond, coïncidence ou non, à une année vierge en nouveaux iPad. Les nouveaux modèles tout juste lancés par Apple vont-ils inverser la courbe ? On le saura l’année prochaine. À l’inverse, les enceintes connectées continuent leur percée, mais un à rythme moins effréné. Elles sont présentes dans 29 % des foyers, seulement deux points de plus qu’en 2022.

En moyenne, on trouve plus de 10 écrans dans les foyers… Dont près d’un quart ne sont pas utilisés. Ce sont les téléphones mobiles qui sont les plus nombreux à dormir dans les tiroirs alors qu’ils pourraient être recyclés ou reconditionnés. Les smartphones reconditionnés sont d’ailleurs de plus en plus populaires, la part de la population ayant acquis un smartphone reconditionné ou d’occasion étant passée de 17 à 19 %. C’est le prix qui motive avant tout ce type d’achat, le critère environnemental reste marginal.

Parmi les autres statistiques de ce grand panorama de l’équipement et de l’usage du numérique en France, on peut souligner l’adoption rapide des IA génératives (ChatGPT, Gemini, Midjourney…) par les 18-24 ans, qui sont 43 % à les utiliser dans leur vie privée.

Lire les commentaires →

Pages