En matière de statistiques financières, Apple défie la chronique depuis plusieurs années déjà. Sur les quatre derniers trimestres, Apple a généré un chiffre d’affaires de 174 milliards de dollars. Personne ne fait mieux dans la Silicon Valley.
Le SV150, un classement qui recense les 150 sociétés les plus importantes de la Silicon Valley, montre que le deuxième de ce classement, Hewlett-Packard, est loin derrière avec 113 milliards de dollars. Google, troisième, totalise sur cette période des revenus légèrement inférieurs à 60 milliards de dollars. Ce qui est remarquable, c’est que quand on additionne les chiffres d’affaires de Google et de HP, on obtient un chiffre très légèrement inférieur à celui d’Apple !
À noter que le top 10 de la Silicon Valley, si l’on raisonne uniquement en chiffre d’affaires, est constitué outre ces trois-là d’Intel, Cisco Systems, Oracle, eBay, Gilead Sciences, Synnex, Applied Materials et Facebook.
Autre statistique qui fait souvent jaser : les réserves en cash d’Apple. US Trust a récemment comparé les 159 milliards de dollars qu’Apple a en banque avec les réserves financières des états. Le constat est troublant.
Apple a plus de réserves en cash que bien des pays. À titre de comparaison, les États-Unis ont 48 milliards de dollars en réserve, la France 27 et le Qatar 41. Si la marque à la pomme est particulièrement bien placée dans cette étude, elle n’est pas la seule multinationale à disposer d’importantes réserves : Microsoft (84 milliards de dollars), Google (59 milliards de dollars), Pfizer (49 milliards de dollars) et Cisco (47 milliards de dollars) ont de quoi rendre envieux bon nombre d’états, à l’exception peut-être du Japon et de la Chine qui ont respectivement à leur disposition 1,2 et 4 billions de dollars.