La société Circus maintient sa pression sur Apple pour son usage des marques Lion et Mountain Lion en France. Ce studio de Montrouge, près de Paris, spécialisé dans la création de publicités et d'outils d'effets spéciaux, demande à la justice d'interdire à Apple l'usage des termes "LION" et "MOUNTAIN LION", explique l'AFP (via). Son dépôt de "Lion" remonte à avril 2010 et l'OS est sorti un an plus tard.
Outre cette interdiction, elle demande au Tribunal de grande instance de Paris une provision de 200 000€ de dommages et intérêts pour chacune des deux marques.
Mi-septembre, la Cour d'appel de Paris avait reconnu Apple coupable de contrefaçon en France et l'avait condamnée à verser une indemnité provisionnelle de 50 000€ (contre 1 500€ au départ). Par contre, la Cour avait refusé d'interdire l'utilisation du terme "LION", jugeant qu'au vu des intérêts en jeu pour Apple, cette sanction serait disproportionnée. Constatant aussi au passage que Circus n'avait toujours pas lancé ses fameux logiciels baptisés de noms d'animaux.
Me Aittouares, qui défend les intérêts de Circus, conteste cette décision, explique l'AFP « c'est comme si l'on disait : vous avez laissé votre terrain en jachère, j'ai construit mon immeuble dessus » et d'ajouter que le logiciel Lion de Circus est bel et bien en développement, mais qu'il s'agit d'un chantier sur 5 ans.
Une décision sera rendue le 22 novembre.
Sur le même sujet :
- "LION" : Apple coupable de contrefaçon en France
- Apple assignée en référé en France pour "Lion" (suite)
- Apple assigné en référé en France pour "Lion"
Outre cette interdiction, elle demande au Tribunal de grande instance de Paris une provision de 200 000€ de dommages et intérêts pour chacune des deux marques.
Mi-septembre, la Cour d'appel de Paris avait reconnu Apple coupable de contrefaçon en France et l'avait condamnée à verser une indemnité provisionnelle de 50 000€ (contre 1 500€ au départ). Par contre, la Cour avait refusé d'interdire l'utilisation du terme "LION", jugeant qu'au vu des intérêts en jeu pour Apple, cette sanction serait disproportionnée. Constatant aussi au passage que Circus n'avait toujours pas lancé ses fameux logiciels baptisés de noms d'animaux.
Me Aittouares, qui défend les intérêts de Circus, conteste cette décision, explique l'AFP « c'est comme si l'on disait : vous avez laissé votre terrain en jachère, j'ai construit mon immeuble dessus » et d'ajouter que le logiciel Lion de Circus est bel et bien en développement, mais qu'il s'agit d'un chantier sur 5 ans.
Une décision sera rendue le 22 novembre.
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